Détresse à la Crête rouge !

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Les villages relevant de la commune d’El Adjiba, située à 25 km de Bouira, se trouvent toujours aux prises avec des problèmes lancinants. Ces derniers ne trouvent apparemment pas leur épilogue, au grand dam des habitants, contraints à leur corps défendant d’endurer les affres de carences en tous genres. En effet, parmi ces bourgades déshéritées et manquant presque de tout, il y a le village la Crête rouge, appelé aussi «Taourirt Tazegaght», où les 2000 âmes qui y vivent se plaignent de la dégradation de leur cadre de vie.

Certes, les habitants de cette localité sont confrontés à plusieurs problèmes, mais la pénurie d’eau potable demeure leur plus grand souci. Une denrée est de plus en plus rare sur les réseaux de distribution, surtout pendant la saison estivale. Cette situation peu reluisante oblige bon nombre parmi les villageois à s’approvisionner en citernes d’eau, rubis sur l’ongle, à raison de 1 500 DA le remplissage. Et encore, l’origine de cette eau est douteuse.

En sus de cela, les citernes pour la transporter sont vétustes et ne sont pas réservées à cet effet, vu la rouille qui les ronge et la qualité de leur acier. Autre point lancinant : la chute de la tension électrique qui intervient surtout durant l’été, mettant dans tous leurs états les habitants qui ne savent plus à quel saint se vouer. Et pour cause, leurs appareils électroménagers ne fonctionnent pas à cause de la faiblesse du courant électrique. L’éclairage public, pour sa part, fait défaut à plusieurs endroits, les plongeant dans le noir. L’aménagement urbain enregistre, aussi, des insuffisances, où les accès internes de cette bourgade ne sont toujours pas réhabilités.

A la tombée de la pluie, ils deviennent boueux et impraticables. Par ailleurs, l’unité de soins du village est fermée depuis belle lurette à cause de l’absence de personnel médical, assure-t-on. Les villageois, pour une injection, une consultation ou tout autre acte de soin, se voient alors contraints de se déplacer jusqu’au cheflieu de la commune ou ailleurs.

Y. S.

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