Les élèves réclament une salle de sport au CEM 27 juin 1957

Partager

L’établissement d’enseignement moyen de Saharidj bien qu’il dépasse les 20 ans d’âge -étant opérationnel depuis 1985-, accuse toujours quelques insuffisances en matière d’infrastructures, et pas des moindres, telles qu’une salle de sport qui n’a pas été incluse dans son plan de réalisation. Les élèves sont contraints de pratiquer les séances d’éducation physique en plein air, qu’il pleuve ou qu’il vente. Même en été quand les températures atteignent les 45° et parfois plus, les élèves exercent dans un coin de la cour, toute cabossée et déformée par les violentes intempéries de l’hiver. Depuis maintenant plus de dix ans, à chacun des débrayages cycliques des élèves qui dénoncent cet état de fait, «l’on» promet l’inscription d’une salle de sport et d’un stade matico, sans que l’un ou l’autre n’y voie le jour. À cause de ce déficit, de nombreux élèves font recours au certificat médical d’inaptitude sportive pour s’extraire au calvaire des obligatoires séances d’éducation physique. La contrainte suivante qui donne des sueurs froides est le survol de cet établissement par l’une des plus anciennes lignes électriques de haute tension qui dépasse les 80 ans d’âge, dont les câbles dilatés et usés sont à moins de 03 mètres du toit. L’ouvrage vétuste et dangereux est suspendu comme l’épée de Damoclès au dessus du CEM et la nouvelle école primaire mitoyenne, mais ne semble préoccuper aucune des autorités qui finiront sans aucun doute par réagir le jour où s’y produira une catastrophe. Sur les lieux, nous apprenons que l’établissement n’est pas encore raccordé au réseau du gaz naturel et que le chauffage se fait toujours à l’aide du fuel pour les blocs pédagogiques et administratifs. Quant aux réfectoires et la cuisine, l’on est toujours à l’utilisation des bonbonnes de propane que l’on obtient après bien des acrobaties à partir du centre d’enfutage d’Oued El Berdi, dans la daïra d’El Hachimia. La dernière contrainte qu’on a relevée est celle d’une partie basse du mur d’enceinte du côté Sud, côtoyée par une ancienne maison de jeunes délabrée en état d’abandon à la portée du premier venu. Rappelons que ce CEM accueille un effectif de 450 élèves réparti sur 12 divisions. Il est implanté dans une région au climat exceptionnellement rude avec une saison humide qui s’étale sur presque six mois, soit la moitié de l’année.

Oulaid Soualah

Partager