L’eau potable dans les communes de la haute vallée de la Soummam, qui englobe Aït R’zine, Ighil Ali, Ath Melikèche, Tazmalt et Boudjellil, demeure l’un des problèmes majeurs dans cette région populeuse. En effet, ces communes sont confrontées au manque d’eau depuis des années, et ce, conséquemment à la croissance démographique et à l’extension urbaine effrénée. Il est devenu impossible aux différentes autorités locales de satisfaire les habitants en matière d’eau potable, à cause de la demande qui ne cesse de prendre une courbe ascendante. Résultat, le rationnement de l’eau est drastique et la distribution de cette ressource, quand elle est disponible, est irrégulière. Les habitants se trouvent, par conséquent, confrontés à ce problème épineux qui leur empoisonne la vie. Ils se rabattent, par conséquent, sur l’achat de citernes d’eau dont l’origine et la qualité demeurent douteuses, à des prix exorbitants (entre 800 à 1000 DA) qu’ils stockent dans des récipients. Pendant l’été le problème se corse d’avantage, surtout dans les villages isolés. Ces municipalités, qui se sentent lésées et «écartées» du développement font, désormais, de ce raccordement au barrage de Tichy Haf, l’une de leurs préoccupations primordiales, il veulent en finir, une bonne fois pour toutes, avec le manque d’eau potable et la consommation de celle du forage de l’oued sahel, qui connaît une pollution pouvant affecter la nappe phréatique.
Syphax. Y