Le privé à la rescousse

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Le transport scolaire dans la commune d’Aït Mahmoud, relevant de la daïra de Béni Douala, est défaillant, tant et si bien que les lycéens d’Imache Amar de Béni Douala rencontrent les pires difficultés, durant pratiquement toute l’année, pour rejoindre leur établissement. 

Le parc roulant de la commune est en effet loin d’être bien doté en véhicules nécessaires et le ramassage scolaire est assuré péniblement avec seulement un camion aménagé et trois mini bus, souvent en panne. « Le parc roulant de la commune ne dispose que de trois mini bus vétustes et d’un camion aménagé. Et le ramassage scolaire s’en ressent bien évidemment. Il est impossible de l’assurer d’une manière régulière. Ajoutez à cela le fait que le personnel parti en retraite n’est pas remplacé », nous confiera un fonctionnaire de l’APC qui ajoutera : « Nous effectuons deux rotations, matin et soir, et ce n’est pas évident pour les écoliers qui sont obligés d’attendre. Le résultat en est qu’ils ont recours au transport privé ». La même situation prévaut dans la commune de Béni Douala. Ni le personnel ni le parc roulant n’y sont en mesure de satisfaire la demande de quatorze villages. Les élèves de certains bourgs sont beaucoup plus lésés que d’autres : « les  élèves des villages de Tamaghoucht, Aït Helal, Tala Khelil par exemple ne disposent carrément pas de transport scolaire, cela les obligent à marcher à pied pour rejoindre les différents arrêts des fourgons privés. Un parent d’élève du village de Tala Khelil nous dira : « Le bus n’arrive pas à notre hameau car la route est sinueuse et étroite ». Noter interlocuteur nous fera savoir que le village de Tala Khelil souffre également de l’indisponibilité du transport de voyageurs car les fourgons n’arrivent toujours pas au village. Un autre habitant ajoutera : « Le problème qui se pose c’est que le chemin est étroit et sinueux, les transporteurs ne vont pas plus loin que le village de Sidi Messaoud, un village limitrophe, ce qui nous contraint à continuer à pied jusqu’à notre village ». Et d’enchaîner : « Nos collégiens qui suivent leur scolarité souffrent au quotidien pour arriver au CEM de Sidi Messaoud ». Les autorités sont donc sollicitées pour venir en aide à ces APC, en leur donnant le personnel et le matériel nécessaire car ce sont les élèves qui en partissent.                                      

B. K.

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