«Les décharges sauvages seront éradiquées !»

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«La priorité absolue de notre ministère est d’améliorer le cadre de vie des citoyens». 

C’est pour faire de cette sentence une réalité que le  ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville s’est déplacé hier, au CET de Hamici, situé à la ville- nouvelle de Sidi Abdellah,  pour s’enquérir de visu du mode de traitement des déchets, avant de rendre visite à l’ex-décharge de Oued Smar, qui deviendra dans un proche avenir un parc d’attraction et de loisirs pour les Algérois.Concernant le premier site visité le ministre a écouté attentivement les étapes qui suivront la collecte des déchets ménagers, tri, compactage et transformation des résidus, le tout dans une dynamique qui ne laisse rien au hasard. Mais le problème de la gestion reste posé car c’est un métier qui n’existe pas encore en Algérie. Raison pour laquelle, Amara Benyounès a fait savoir qu’un  cahier de charges sera établi pour les entreprises qui vont gérer ce CET. « Cela sera le cas pour les autres CET qui doivent être gérés par des entreprises qui savent y faire ». Pour le responsable du secteur de l’environnement, l’idéal serait qu’il y ait association entre une entreprise étrangère et locale, dans un premier temps, pour qu’à terme, « nous puissions prendre en charge nous-mêmes ce problème », a indiqué le ministre aux journalistes présents sur les lieux. Concernant l’ex-décharge de Oued Smar, que les pouvoirs publics ont décidé de fermer pour les grands désagréments et les nuisances qu’elle a créés, ce sinistre lieu est entrain de se métamorphoser pour laisser place à un projet écologique, à savoir un lieu où les familles d’Alger, et d’ailleurs, pourraient venir s’y reposer. Qui l’aurait cru il y a seulement quelques mois ?  

En tout cas, et plus concrètement, ce lieu, ajouté aux parcs des grands Vents et de Ouled Fayet, permettra aux Algérois de disposer d’un immense réservoir d’air frais. Par ailleurs, Amara Benyounés a indiqué que « toutes les wilayas seront dotées d’incinérateurs. Nous avons fait le choix d’acheter trois gros incinérateurs pour les trois grandes villes. Il faut que les Algériens sachent qu’un incinérateur coûte entre 150 000 et 160 000 euros. Il s’agit de grosses dépenses », a-t-il soutenu. Les incinérateurs seront mis en marche à Constantine, Alger et Oran. « Toutes les autres villes seront dotées d’incinérateurs de moindre importance, car elles ont moins de déchets. Il faut ajouter aussi les Centres d’enfouissement technique, CET », a-t-il précisé. Les pouvoirs publics ont fait de l’amélioration du cadre de vie des citoyens et de la réhabilitation des villes une priorité. Cela est d’autant plus urgent dans la capitale, qui durant ces dernières années, a pris des airs de mégapole chaotique. Aussi, en plus des opérations d’urbanisation et d’éradication des habitations précaire, la collectivité s’attaque à un nouveau chantier, celui de l’éradication des décharges anarchiques. C’est pourquoi, il a été décidé plusieurs projets visant à l’éradication de plus de 300 petites décharges anarchiques et 6 autres, plus importantes, qui seront remplacées par des centres d’enfouissement technique afin de préserver l’environnement et la santé du citoyen.

Ferhat Zafane

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