Aït Bouaddou de plus en plus sale

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La commune d’Ait Bouaddou, dans la daïra des Ouadhias, est actuellement dépourvue d’une décharge communale. Les citoyens jettent leurs détritus dans leurs parcelles, pour ceux qui en possèdent, pour les autres, l’APC a mis des bacs aux abords des routes pour qu’ils puissent recueillir les  déchets des foyers, avant d’être ramassés par les services de collecte d’ordures de la mairie. Ces ordures sont acheminées ensuite vers la décharge sauvage se trouvant dans la commune de Tizi N’Tléta. « Notre commune souffre d’un problème environnemental, du fait qu’elle est dépourvue d’une décharge sur son territoire, nous recourons, d’ailleurs, à la décharge de Tizi N’Tléta. C’est dire que la gestion des déchets dans notre municipalité est devenue au fil de temps un sérieux problème. On veut une décharge dans notre commune, mais pas à coté de nos maisons, pour éviter que nos enfants soient exposés aux désagréments et aux maladies ». À Tizi N’Tleta, cette décharge, située à quelques dizaines de mètres seulement du lycée et des habitations, reçoit les ordures de toute la commune et de celle d’Ait Bouaddou, d’ailleurs, ça a été décrié par les riverains et les élèves de cet établissement secondaire. Dans les villages, les déchets sont jetés pêle-mêle à coin de rue, causant une myriade de désagréments non seulement les habitants qui vivent dans cette zone, mais aussi pour les usagers de cette route intercommunale. « Les citoyens déposent leurs déchets sur les abords du chemin, des ordures, des sachets en plastique et même des objets solides jonchent la chaussée, c’est dire que l’incivisme a un impact négatif sur le quotidien du citoyen », déclare un autre citoyen du chef-lieu. Ce dernier nous fera savoir qu’en temps de pluie, dans les différents villages comme au chef-lieu, des dépotoirs à ciel ouvert poussent comme des champignons pratiquement dans tous les coins : « Les différentes routes et ruelles de la municipalité sont sales et pollués par des tas d’ordures et différent détritus, à cause de l’irrégularité du ramassage. C’était le cas lors de la tempête de neige de l’année passé où la collecte n’avait pas été assurée pendant plus de 21 jours».                      

B. K.

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