Une ambulance et un camion pour la protection civile

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L’unité des sapeurs pompiers de M’chedallah, dont le siège est implanté à proximité du carrefour d’Oughazi dans la nouvelle ville, vient de recevoir un quota du matériel des plus stratégiques, à savoir une ambulance et un camion tous terrains équipé d’une citerne, flambants neufs. Une nouvelle dotation, pour renforcer les équipements déjà existants, qui arrive à point nommé juste au début de l’hiver qui s’annonce avec des perturbations climatiques précoces assez violentes qui sont des signes avant coureurs non trompeurs de sa rudesse. Une saison qui sera sans aucun doute identique à celle de l’année passée sinon plus rude et contre laquelle les éléments de la protection civile locale feront face avec beaucoup plus  d’aisance que les années précédentes grâce à cette nouvelle dotation. Nous apprenons par ailleurs par une source proche de cette institution que le poste avancé d’Aghbalou est fin prêt, que l’effectif, tant humain que matériel qui devrait l’occuper, est d’ores et déjà dégagé et que sa mise en service n’est plus qu’une question de jours. Une bonne nouvelle qui réjouira à coup sûr une population de pas moins de 20.000 habitants d’une commune de haute montagne dont le chef-lieu culmine à quelques 900m d’altitude sur les flancs Sud-est de Lalla Khedidja. Cette population vit dans l’angoisse à chaque retour de la saison humide et ses traditionnels lots de blocages et autre isolement durant des semaines à cause des violentes et fréquentes chutes de neiges, accompagnées de toutes les manifestations non moins violentes des éléments, le tout couronné par de multiples accidents de diverses natures qui nécessitent l’intervention de la protection civile. Reste à espérer que la commune de Saharidj qui partage le même relief géographique et climatique, sera à son tour dotée d’un poste avancé de ce corps qui reste le plus sollicité durant l’hiver notamment. Cela pourrait permettre de réduire la pression sur l’unité de M’chedallah qui a fort à faire avec les deux routes nationales les plus meurtrières d’Algérie, la RN5 et la RN26. D’autant plus qu’en parallèle, il y a les multiples accidents domestiques et les malades chroniques qui souffrent encore plus en temps de froid et dont les évacuations à l’hôpital en pleine crise est une des tâches qui incombent à la protection civile. Situation qui informe sur le plan de charge infernal auquel les éléments de cette unité font face de jour comme de nuit, durant toutes la saison humide qui s’étale sur cinq mois entiers.              

Oulaid Soualah

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