Ath Ali Oukaci est une agglomération périphérique du chef-lieu communal, elle est issue du village « vieux Saharidj » qui abrite environ 40 foyers. Ce quartier est relié au chef-lieu par une seule voie d’accès, de quelques 600m, non aménagée qui se transforme en un véritable bourbier durant les 05 mois de la saison hivernale. La texture argileuse du sol est aussi collante que la glue, et en s’accrochant aux chaussures, elle provoque un vrai cauchemar aux petits chérubins et aux personnes âgées. Celui qui emprunte ce chemin se retrouve, après à peine 100m, avec des kilos de boue aux pieds qui rendent la marche extrêmement difficile. L’itinéraire est un palier sur lequel viennent empiéter des tracteurs agricoles que louent les nombreux auto-constructeurs, et avec leurs grosses roues, ils ont fini par y tracer deux profondes rigoles en plein milieu du chemin. Ces rigoles qui se remplissent rapidement d’eau de pluie, ne laissent aux piétons que de minces rubans en terre gonflée et boueuse sur lesquelles ils peinent à avancer, et gare aux glissades qui se terminent toujours par un…bain d’eau. Le passage récemment de la conduite de gaz de ville en plein milieu de ce chemin a fini par le rendre impraticable, de plus, des deux cotés des accotements, les propriétaires des terrains ont posé des clôtures afin d’empêcher les passants de piétiner sur leurs terres. Malgré qu’Ath Ali Oukaci est proche du périmètre urbain du chef-lieu communal, elle demeure l’une des dernières agglomérations dont la voie d’accès n’a pas encore bénéficié d’un revêtement en bitume ni même d’une couche en tout-venant. Les résidents risquent de passer encore un autre hiver dans des conditions très pénibles.
O. S.