Le Cnapest et le Snapest dénoncent

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Le secteur de l’éducation nationale n’est pas prêt de sortir de son marasme. Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) dénonce vigoureusement les nouvelles dispositions du statut particulier des travailleurs de l’éducation, amendé. Pour étayer ses dires, le chargé de communication et de l’information du Cnapest, dira que «l’intégration, prévue par la direction des personnels du ministère de tutelle aura un effet négatif sur les revenus des fonctionnaires du secteur». Selon la même source, l’intégration et le reclassement des travailleurs concernés provoqueront un glissement pour ces derniers. «La non-application de certaines dispositions régissant l’intégration des fonctionnaires serait à l’origine d’une perte financière oscillant entre 3 000 et 6 000 DA», a-t-il encore expliqué. Ainsi donc, et devant cet état de fait, le Cnapest, qui sollicite la tutelle pour accepter sa demande d’une rencontre bilatérale, revendique «l’annulation de la résolution n° 6 et son remplacement par une résolution officielle recommandant l’application des articles cités (17, 28 et 29) afin de préserver les acquis des fonctionnaires».

Abondant dans le même sens, le syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) a indiqué que «la circulaire définissant les dispositions d’intégration, dans le cadre de l’application du statut particulier amendé était tellement ambiguë que nous avons demandé plus d’éclaircissements». Il enchaîne : «Et ce fut le cas par la tenue d’un séminaire où les syndicats autonomes n’étaient pas conviés et l’opportunité pour le directeur du personnel d’exécuter ses manœuvres pour faire appliquer certaines dispositions de lois et non d’autres». Selon le Cnapest, «la direction a recommandé dans sa résolution n° 6, l’application de l’article 15 du décret présidentiel n° 07-304 du 29 septembre 2007, fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires». Notre interlocuteur stipule que : «Le fonctionnaire promu à un grade supérieur est reclassé à l’échelon correspondant à l’indice égal ou immédiatement supérieur à l’indice de l’échelon qu’il détient dans son grade d’origine. Le reliquat d’ancienneté est préservé et pris en compte dans l’avancement dans le nouveau grade». Pour plus de précisions, le Cnapest fera savoir que «le fonctionnaire reclassé gagne des points, mais perd des grades, et par conséquent, de l’argent (jusqu’à 5 000 DA)». Le Cnapest s’est, à cet effet, interrogé sur le sort des dispositions 28 et 29 du statut particulier amendé (08-315) qui stipulent que «le fonctionnaire titularisé intégré et reclassé est rangé à l’échelon correspondant à celui qu’il détient dans son grade d’origine. Le reliquat d’ancienneté acquis dans le grade d’origine, est pris en compte pour l’avancement dans le grade d’accueil».

L.O.CH

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