La campagne électorale pour les partis en lice à Boghni s’annonce difficile. Il semble que la population, du moins durant ces premiers jours, n’arrive pas à se mettre dans le bain de l’ambiance électorale que les formations politiques essayent de créer tant bien que mal. Une virée dans les permanences installées par les candidats au centre-ville, nous a renseigné sur la capacité des uns et des autres à drainer les foules.En effet, au premier jour succédant à la fête de l’Aïd, une certaine morosité régnait dans les allées de la ville et ce, en l’absence d’une campagne d’affichage que les militants des partis imputent au retard de l’impression des affiches portant les listes de candidature.Cependant, le Parti des travailleurs présent pour la première fois dans la commune a annoncé la couleur, hier, en organisant une rencontre avec les citoyens. Durant celle-ci, toutes les positions de la formation de Louiza Hanoune ont été réitérées, surtout les volets concernant les travailleurs et la lutte contre les disparités sociales.Par ailleurs, dans la permanence du FFS, le directoire de campagne supervise de loin la situation avant de se lancer dans la compétition. Son premier secrétaire de section nous a déclaré que “l’essentiel pour nous réside dans la campagne de proximité qui ne sera appuyée que par quelques meetings dans les localités de Aït Mendes et d’Aït Kouffi ainsi que le chef-lieu de la commune”.Du côté du RCD, ses candidats ont préféré organiser une journée “portes ouvertes” appuyée par une exposition à travers laquelle les militants ont voulu faire connaître leurs candidats. Pour le FLN, à cause des escarmouches ayant émaillées la confection de sa liste, les militants n’ont pas encore ouvert de permanence ce qui, en principe, devra se faire dans les prochains jours.Ce n’est pas la même situation au sein du RND qu’on dit mener une campagne discrète, un prélude pour se lancer dans le combat électoral dont il tirera certainement profit comme expérience dans la commune de Boghni.
M. Haddadi