Anarchie sur la rue du marché de gros

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Cela fait plusieurs mois que les habitants de la fameuse rue «Marché Bouizène» vivent dans des conditions déplorables. Cela est dû notamment au passage fréquent des usagers qui empruntent cette voie pour se rendre au marché de gros, créant par conséquent des bouchons monstres. Même les trottoirs demeurent à ce jour mal aménagés, une route à double sens mais si exiguë. Pratiquement chaque jour, des centaines de véhicules empruntent cette route qui demeure sans éclairage public, ni panneau de signalisation…. «Nous avons, à maintes reprises, sollicité les autorités concernées afin d’intervenir et mettre un terme à ce désordre quotidien qui caractérise notre quartier, mais en vain», fulmine l’un des habitants. Les élèves de l’école primaire «Hibouche», située juste en face de la voie en question, sont confrontés, eux-aussi, à un permanent danger. D’ailleurs, il y a quelques jours seulement, un scooter a percuté un enfant à sa sortie de l’école.  Pour faire face, la commune d’Akbou, en concertation avec la sûreté urbaine, a procédé à une réglementation du stationnement des véhicules dans ce quartier. En effet, les automobilistes sont obligés de respecter un timing bimensuel de stationnement sur un seul accotement de la route. Néanmoins, juste après quelques jours, les automobilistes ont renoncé à cette procédure, faute du contrôle et de suivi des pouvoirs publics. Il est à rappeler qu’un projet d’une autre route est inscrit en 2009, mais les travaux sont à l’arrêt depuis novembre 2010. Selon une source municipale, c’est un citoyen qui s’est opposé au passage de cette voie, reliant le marché de «Bouizène» à la RN 26 sur 750 mètres. Cette nouvelle voie, selon notre source, offre un accès plus large, à partir de la RN 26, aux nombreux automobilistes voulant rejoindre le «marché Bouizène».            

 Menad Chalal

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