Mellala réclame du transport vers Béjaïa

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Les habitants des quartiers de la région de Mellala, relevant de la commune de Oued Ghir, réclament une ligne de transport, vers la ville de Béjaïa.

L’un des problèmes soulevés avec acuité par les habitants de cette grande agglomération, comprenant également les villages d’Ibachirene, Ireza et Hellil, est le manque criant de transport en commun. En effet, c’est le calvaire pour les habitants de ces localités, qui, pour se déplacer au chef-lieu de wilaya, font face à des difficultés quotidiennes. Ils sont par fois contraints de passer des heures aux arrêts de bus, à cause du manque de moyens de transport assurant la desserte Oued Ghir à la ville de Béjaïa. Les représentants du mouvement associatif de cette région se sont rendus, mercredi dernier, devant le siège de la direction de wilaya du Transport, pour se plaindre auprès des responsables locaux, exigeant l’ouverture d’une ligne Mellala- Béjaïa, pour en finir avec les longues heures d’attente dans les abribus. «Cela fait des années que nous souffrons de ce problème de transport sans que les autorités locales ne daignent intervenir pour trouver une solution. Avec le nombre de la population qui ne cesse d’augmenter, il est de plus en plus difficile aux habitants de se déplacer vers la ville de Béjaïa. C’est pourquoi, nous demandons l’ouverture d’une nouvelle ligne qui desservira les villages Ibachirene, Ireza, Mellala et Hellil, en empruntant le chemin communal qui traverse ces localités », a expliqué Salah Tatar, président de l’association Taymats N’Tadart de Mellala. Ce dernier nous a informés, pour tant, que la direction de Transport leur a donné par le passé un accord de principe, mais ce n’est que des promesses en l’air, a-t-il déploré. «Nous avons déjà fait part de notre doléance au directeur de Transport, qui nous a reçus dans son bureau. Il a promis de prendre notre problème en charge, et même une étude de l’itinéraire de cette nouvelle ligne a été faite. Toutefois, aucune suite n’a été donné à ce dossier », a-t-il regretté.

Boualem S.

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