Débrayage le 18 décembre

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Après une petite accalmie, les praticiens de la santé publique reviennent à la charge. Emboîtant le pas à la fédération nationale des travailleurs de la santé publique (FNTSP) qui a mis, hier, sa menace d’une grève nationale de trois jours à exécution, le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a décidé d’enclencher une journée de grève nationale, le 18 décembre prochain au niveau de l’ensemble des structures de santé publique du territoire national. « Ce mouvement de grève sera suivi par un sit-in de protestation en intersyndicale de la santé », peut-on lire dans le communiqué de ce syndicat. Le SNPSP a décidé également lors de son conseil national, tenu en session ordinaire à Tlemcen le 6 décembre dernier « d’introduire un recours en justice auprès de la chambre administrative pour « non application des dispositions réglementaires régies par le décret exécutif 393/09 (article 19) ».  Les rédacteurs de ce communiqué ont indiqué dans le même ordre d’idées que « Le SNPSP a pris la décision de maintenir son Conseil national en session ouverte afin d’évaluer la situation ». « Le SNPSP dénonce toutes les formes de pression et d’entrave au libre exercice du droit syndical dont font objet les délégués syndicaux et adhérents au niveau de l’EPH Aïn Mlila, de l’EPH Ali Mendjeli à Constantine, de l’EPSP Aïn Touta et de l’EPSP de Boussaâda », ajoute le même communiqué. Cette organisation syndicale dénonce également « la dégradation alarmante des conditions de travail et de prise en charge des malades au niveau des structures de santé publique, conjuguée à la recrudescence des actes d’agression dont sont victimes les praticiens ». Le SNPSP déplore en outre, «  l’absence du dialogue avec le MSPRH et le non respect par le ministère de tutelle des accords conclus pour la prise en charge des revendications légitimes des praticiens de santé publique, notamment le projet d’amendement du statut particulier, la mise en application de l’article 19 du décret exécutif 393/09 du 24 11 2009, ainsi que l’intégration au 3ème grade des praticiens en exercice depuis plus de 15 années ». Ce syndicat a réitéré sa revendication relative à « la promulgation des décrets portant sur la revalorisation respectivement de la prime de garde et de l’indemnité du risque de contagion et son application avec effet rétroactif ». Il exige également « le règlement de la situation des praticiens de santé publique non inscrits sur les tableaux de l’ordre des médecins, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens dans le cadre de ce qui est prévu par le décret 276/92 et dans le respect de l’échéance 2006 pour le recouvrement des arriérés des cotisations ».                      

 L.O.CH

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