Des ralentisseurs, SVP

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l Les habitants des quartier “l’Abattoir” gardent toujours en mémoire l’image de cette petite fille fauchée devant le CFPA. Effectivement, s’il y a un tronçon qui hante l’esprit des parents, il ne peut être que celui qui est à la sortie de la ville en allant vers Tizi-Ghenif. A ce niveau, existent un collège, un technicum et un CFPA. “Depuis des années, nous n’avons pas cessé de demander des ralentisseurs car les automobilistes roulent excessivement vite”, nous a signalé au passage un habitant du quartier des 18-logements. “Voici toutes les demandes que nous avons adressées aux autorités à ce sujet”, a enchaîné un autre qui participait à la discussion. Dans le cas où ces “dos d’âne” n’étaient pas placés, les habitants décideraient de passer à l’action. En effet, plusieurs accidents ont été déjà signalés de ce côté. Car, faudra-t-il le dire, certains chauffards ne respectent plus le code de la route. Du côté des autorités, nous avons remarqué que ces établissements ne sont pas signalés par les plaques de signalisation. Au demeurant, le danger plane toujours sur les piétons. A titre d’exemple, devant le lycée Ali Mellah, le mouvement associatif et notamment les parents d’élèves comptent demander aux services concernés de réaliser une passerelle pour permettre aux lycéens de traverser la rue aisément. Si beaucoup d’accidents ont été évités à ce niveau, c’est grâce au barrage fixe de la police. Certes, l’emplacement de ces ralentisseurs réduisent le nombre d’accidents, mais il est tout de même utile de dire que parfois, ils causent des désagréments en endommageant le matériel des automobilistes surtout lorsqu’ils ne sont pas réalisés dans les normes. Ces derniers temps, faudra-t-il encore ajouter, les “dos d’âne” sont devenus une exigence notamment dans les agglomérations. A Aïn Zaouïa, à Ath Yahia Moussa, ils n’ont été placés qu’après que des personnes eurent trouvé la mort dans des accidents. “Des ralentisseurs, SVP!”, ne cessent de répéter les habitants des immeubles jouxtant ce tronçon de la mort”.

Amar Ouramdane

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