Le risque d’affrontements persiste à M’Kira

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L’installation des maires et des assemblées populaires communales continue à travers le territoire de la wilaya. Hier, le maire et l’APC de Aïn Zaouia ont été installés par le chef de daïra de Draâ El Mizan. 

Pour ces cinq prochaines années, c’est M. Merzouk Haddadi qui présidera donc aux destinées de cette commune. Le vote n’a pas été une surprise, car au lendemain des élections du 29 novembre dernier, la liste indépendante et les élus du FFS et du RCD avaient déjà trouvé une solution pour qu’il n’ y ait pas de blocage. Ainsi, au terme du vote, le candidat Merzouk Haddadi a obtenu 9 voix (4 de sa liste, 3 du FFS et 2 du RCD), alors que son rival du FLN, M. Ali Amrani, n’a eu que 6 voix (celles de son parti et 2 du PT). À la proclamation des résultats, le maire élu a souhaité que cette alliance réponde aux aspirations de la population et que les autres élus (opposition) prennent leurs responsabilités au sein de l’assemblée. “Je remercie tous les électeurs qui ont voté aussi bien pour notre liste que pour celles des autres. Beaucoup de travail nous attend. Alors, retroussons nos manches pour satisfaire les besoins de nos administrés», a déclaré le nouvel édile communal. Dans le même sillage, l’APC d’Ait Yahia Moussa sera installée cet après-midi. Il semblerait que le RND (8 sièges) comptera sur son alliance avec les deux élus du RCD pour constituer la majorité dans cette APC, sauf revirement de dernière minute. Il faudra, peut-être souligner que le FFS, qui réclamait un 7e siège, a été débouté par le tribunal administratif, qui a maintenu le siège en faveur du RCD. Ainsi, les résultats définitifs sont les suivants: RND 8 sièges, FFS 6, FLN 3 et RCD 2 sièges. À M’Kira, à l‘extrême sud de la wilaya, ce sera plus compliqué. Sachant que la première installation a été empêchée par les sympathisants du FFS, il ne serait pas facile que cette deuxième tentative se déroule dans le calme. Déjà dans la matinée d’hier, la tension était vive et perceptible dans ce chef-lieu communal. Les militants et sympathisants du FFS savent pertinemment que leur candidat, avec sa majorité relative de six sièges, n’a aucune chance de passer, du fait qu’un préalable accord avait été signé entre le RCD (4sièges), les indépendants (3) et le FLN (2). A Frikat, le deuxième tour s’annonce, lui aussi, plus serré que le premier, quand on sait que personne ne veut lâcher du lest. Lors du premier tour, qui s’est déroulé 48 heures auparavant, le candidat de la liste indépendante, qui a remporté six sièges, a eu le même nombre de voix (6), les cinq élus du FLN ont voté contre alors que les quatre du FFSs’étaient abstenus.    

Amar Ouramdane

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