La troisième tentative a encore échoué

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La 3e tentative pour installer le nouveau P/APC de M’Kira n’a pas eu lieu, à cause du même groupe de sympathisants du FFS, dont la liste avait obtenu une majorité relative de 6 sièges, qui réclament la présidence pour leur parti, contre lequel une alliance a été constituée.

Ces sympathisants ont à chaque fois, créé un semblant d’émeute devant le siège de l’APC, en y brûlant des pneus et en lançant des cocktails Molotov à l’intérieur de l’enceinte de l’institution administrative. En effet, et pour la séance de jeudi, les élus ont été invités à se présenter à 11 heures à la mairie, alors que dès les premières heures de la matinée, le même scénario de la veille commençait à se dessiner. « Nous nous sommes présentés  hier, mercredi  12 décembre à 14 heures, nous avons attendu l’arrivée du chef de daïra jusqu’à 17 heures mais ce dernier ne s’est pas déplacé et n’a même pas pris  le soin de nous avertir par téléphone, comme il le fait pour nous convoquer aux réunions », nous déclarent quelques élus des autres partis qui attendent que les pouvoirs publics se décident à mettre fin à cette mascarade, d’autant plus que les textes de lois sont clairs et ne prêtent à aucune équivoque. Pour la réunion du jeudi 13 décembre, fixée à 11 heures, le chef de la daïra de Tizi-Gheniff s’était déplacé accompagné d’un huissier de justice qui a noté la présence effective des 9 autres élus outre ceux de la liste du FFS et a pris des photos. « En ce qui nous concerne, nous n’avons aucun problème avec personne et nous n’avons reçu aucune menace ni une quelconque insulte parole déplacée », nous confie l’un des élus de la liste indépendante. Alors que tous les 9 élus, sans exception, déclarent être soudés plus que  jamais  pour mettre fin à toutes les rumeurs que fait circuler l’autre partie, refusant d’employer le mot « adversaires ». Par ailleurs, ces 9 élus (4 RCD, 3 Indépendants et 2 FLN) avaient tenu à se déplacer, après l’avortement de cette troisième tentative au siège de la daïra pour exiger la remise des convocations écrites afin de justifier de leurs absences auprès de leurs employeurs. Au demeurant, à Tighilt-Bougueni, chef-lieu de la commune de M’Kira, les citoyens  proches des élus des trois autres listes se disent confiants quant à l’issue finale. Ils sont contre l’utilisation de la force pour pénétrer à l’intérieur de la mairie ou contre les sympathisants des élus du FFS, comme ils excluent totalement un quelconque affrontement avec l’autre camp. « Nous leur demandons de revenir à la raison, et qu’ils admettent  que nous vivons dans une seule et même république et que nous ne vivons plus au temps de la confédération des Iflissène Umellil  qui avait ses propres lois. Nous allons, In Challah, tous ensemble, arriver à nous entendre », nous déclarent nos interlocuteurs. 

                 

Essaïd  Mouas

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