Plus de deux cents habitations sans électricité

Partager

Il y a quelques années, l’électrification rurale avait atteint les cent pour cent, dans la commune d’Aït Yahia Moussa. Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. Effectivement, selon une source proche de l’APC, plus de deux cents foyers sont dépourvus d’électricité. Il s’agit notamment des habitations récemment réalisées dans le cadre de l’habitat rural. « Nous avons établi des fiches techniques pour l’ensemble des cas. Nous attendons qu’elles soient programmées dans le cadre des plans d’urgence d’électrification rurale », nous a ajouté la même source. Actuellement, ces citoyens vivent le calvaire. Ils recourent à des branchements chez des voisins. « Nous souffrons des récurrentes chutes de tension. Une seule ligne alimente plus de cinq foyers », nous a déclaré un habitant d’Ath Atella. Par ailleurs, dans le village de Tafoughalt, et plus précisément au lieu-dit Tazrout, un hameau entier est dépourvu d’électricité depuis des années. Pourtant, un projet d’électrification a été inscrit par la commune pour la réalisation de poteaux et d’une ligne. Malheureusement, l’opposition d’un propriétaire de terrain, à Tamda Ali où existe le transformateur, a retardé le branchement. En somme, cette municipalité accuse un manque flagrant dans tous les domaines. À ce jour, aucun village, ni même le chef-lieu de cette commune, ne sont raccordés au gaz de ville. « L’APC sortante a évoqué ce sujet. Les travaux allaient commencer en mai, puis en août dernier, mais on ne voit rien venir. Nous exhortons l’assemblée élue à se pencher sur ce problème en priorité. Le gaz arrive partout même dans les villages les plus enclavés mais toujours pas à Aït Yahia Moussa », nous a dit à ce sujet un habitant d’Iâllalen, village natal du colonel Krim Belkacem.  

             

Amar Ouramdane

Partager