Si au début de l’an dernier, le monument dédié aux martyrs du centre-ville avait bénéficié d’une enveloppe de soixante millions de dinars, cette dernière n’a pas suffi à sa restauration complète. Car, beaucoup encore reste à faire. Après des démarches des autorités locales et du responsable de l’ONM locale, une enveloppe supplémentaire, évaluée à quatre cent cinquante millions de centimes vient de lui être accordée. Ainsi, dans les prochains jours, tout ce qui manque sera complété notamment les plaques en marbre sur lesquelles seront gravés les noms des martyrs de la commune, ainsi que la réfection de la clôture. A Draâ El-Mizan, la famille révolutionnaire attend aussi que la stèle dite du premier novembre en face de la pompe à essence du centre-ville soit reconstruite. Pour rappel, cette stèle avait été démolie par un camion qui avait dérapé en 2007. En dépit du suivi de cette affaire par le responsable de l’ONM, M. Ali Iabadène, rien n’a été fait. Par ailleurs, dans le même sillage, pour rendre hommage aux colonels de l’ex commune mixte de Draâ El-Mizan allant de Tizi-Gheniff jusqu’aux Ouadhias, le mémorial des cinq colonels (Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Ali Mellah, Mohamed Zamoum dit Si Salah et Slimane Dehilès dit Slimane Awadhi), décidé en juillet 1999, n’a pas évolué d’un iota. Après sa délocalisation du site qui lui avait été choisi, tout près du lycée Ali Mellah vers l’ex domaine agricole Aissat Idir en 2006, le projet est à l’abandon. Aujourd’hui, on n’y voit qu’une carcasse en béton. A quand un sursaut de la famille révolutionnaire, des citoyens de toutes ces communes d’où sont issus ces grands héros et bien sûr des autorités de ces communes ? L’apport du ministère des Moudjahidine serait également le bienvenu pour relancer un tel projet qui sera une reconnaissance pour ces grands hommes, mais aussi un pas important vers l’écriture de l’histoire et un repère important pour les générations actuelles et à venir.
A. O.