Des habitants ferment la daïra et l’agence Sonelgaz

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Las d’attendre le gaz de ville qui n’arrive toujours pas dans leurs foyers, les locataires des cités Ighrem et des 56 logements de Bouzguène sont passés à l’action pour crier leur colère.

Les habitants de la cité Ighrem et de celle des 56 logements du chef-lieu de la commune de Bouzguène ont fermé le siège de la daïra avant-hier pour réclamer le gaz de ville. Hier, ils ont bloqué l’agence locale de Sonelgaz. Las d’attendre le gaz de ville qui n’arrive toujours pas dans leurs foyers, les locataires des cités Ighrem et des 56 logements de Bouzguene sont passés à l’action pour crier leur colère. En effet, ces habitants qui craignent l’éventualité de passer un autre hiver sans gaz de ville, ont procédé avant-hier, à la fermeture du siège de la daïra. Ne voyant rien venir, ils sont revenus à la charge, hier encore, en prenant cette fois-ci pour cible l’agence Sonelgaz qu’ils ont également fermé. Le moins que l’on puisse dire c’est que le mouvement entrepris hier n’a pas été vain, puisqu’une équipe de la SONELGAZ d’Azazga s’est déplacée sur les lieux pour s’enquérir de la situation. C’est du moins ce que nous a révélé le chargé de communication de la SDC de Tizi Ouzou, Khelifa Djouadi. Contacté hier, ce dernier nous affirmera par ailleurs qu’il ne reste plus que les essais pour que le réseau de distribution soit mis en service, au niveau des deux cités en question. «Nous ne pouvons, au jour d’aujourd’hui, avancer une quelconque date en ce qui concerne la mise en service», a-t-il avoué. Notre interlocuteur a tenu à préciser que cela dépendrait des essais : «si ces essais s’avèrent concluants, nous procèderons immédiatement à la mise en service, mais si nous constatons des fuites ou autres disfonctionnements, nous serons obligés de rappeler l’entreprise réalisatrice pour les réparations nécessaires». Le chargé de communication de la SDC de Tizi-Ouzou affirme que si les fameux essais ne dévoilaient rien d’anormal, la mise en service interviendrait dans les plus brefs délais. «Ce n’est qu’une question de jours», a-t-il déclaré. Voilà donc, peut-être ce qui pourra soulager les habitants des deux cités, même si ces derniers attendent du concret, eux qui disent qu’ils en ont assez des promesses sans lendemain. Il faut dire que ces habitants, à l’instar d’ailleurs de l’ensemble de la population de Bouzguène d’une manière générale, ont vécu un véritable calvaire durant la tempête de neige du mois de février dernier. Un calvaire que ces habitants veulent justement éviter cette saison, et c’est pour cette raison qu’ils ont décidé de «prendre les choses en main avant que qu’il ne soit trop tard», pour reprendre les mots d’un des protestataires.    

M. O. B.

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