Alors que la campagne électorale pour les élections partielles est officiellement ouverte depuis le 03 novembre, la commune vit au même rythme que les autres journées, lentement. En effet, mis à part une liste d’indépendants (l’Alternative populaire, pour ne pas la citer) qui commencent à sillonner les routes des villages à la rencontre de citoyens à charmer, aucune des autres parties, (FFS, RCD, RND ou des trois autres listes d’indépendants) ne semble pressée de s’engager dans cette course électorale. Aller à la rencontre de citoyens n’est pas une mince affaire surtout pour ceux qui ont déjà présidé à la destinée de cette commune. Quels arguments vont-ils en effet développer pour inciter les citoyens à voter pour eux ?Il est certain que dans les jours à venir la bataille sera rude, d’autant plus que cette fois-ci le nombre de votants a été revu à la hausse. Plus rude sera donc cette bataille vu que le tribalisme, monnaie courante comme partout ailleurs dans cette Kabylie profonde, a encore de beaux jours à vivre. Déjà bien avant le lancement de cette campagne, certains candidats en panne d’idées et en l’absence de programme, se lancent dans je dénigrement en délivrant des messages à la carte en fonction du lieu de leur résidence. C’est donc une fois de plus une bataille faite de mensonges comme cela a été souvent le cas dans le passé, à laquelle nous allons assister. Acheter les voix de pères de famille en détresse est une autre façon pour d’autres d’engranger des buletins le jour du vote. Pour le plus vieux parti (à savoir le FLN), ce sera comme toujours une campagne de coulisse qu’il mènera en faisant du porte à porte. Avec cette campagne qui s’annonce déjà malsaine, il est difficile de croire que l’intétêt de la municipalité prime pour ces candidats car, quel crédit accorder pour une élection si le débat d’idées entre les prétendants à cette magistrature n’est pas exposé devant les citoyens ? Peut-on faire encore confiance à ceux qui ont détruit cette station balnéaire de renom.
A.M
