Près d’une centaine de gardes communaux se sont agglutinés, hier matin, devant le siège de la wilaya afin d’exprimer, pour la énième fois, leur ras-le-bol, face à la non prise en charge de leur plate-forme de revendications. « Si nous sommes encore là aujourd’hui, c’est parce que les autorités ne prennent pas au sérieux notre dossier », a fulminé un des gardes communaux, lors de la prise de parole, hier, devant le siège de la wilaya. Les gardes communaux ont distribué lors de leur rassemblement, un communiqué dans lequel ont été énumérées, leurs revendications, dont la liste est tout à fait la même que celle élaborée au début de leur mouvement de protestation, ce qui dénote, disent ces derniers, d’« un laxisme » dans la prise en charge du dossier. Les revendications sont nombreuses. Il s’agit, entre autres, d’arrêter en premier lieu la pression exercée par le délégué de wilaya pour la signature du pacte avec les autorités militaires et l’ouverture d’une enquête nationale, concernant la gestion du dossier des gardes communaux. En ce qui concerne le volet socioéconomique, les gardes communaux réclament leur droit de priorité au logement social, ainsi que la prise en charge des familles des victimes du terrorisme, la régulation de la situation des retraités lesquels sont privés de salaires, depuis trois mois, et la réhabilitation de la prime de rendement.
M.H. Khodja