Le gaz naturel, appelé communément le gaz de ville, ne cesse de faire l’objet d’incessantes réclamations, portées à bras-le-corps par les habitants de plusieurs villages enclavés de la commune d’El-Mokrani, relevant de la daïra de Souk El Khmiss, à une trentaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira.
Actuellement, cette énergie fiable, propre et peu coûteuse est inaccessible pour la majorité des foyers de ces villages. En hiver, la situation se complique davantage pour ces citoyens qui se chauffent à l’aide du gaz butane. Car en plus de la rareté de la bonbonne de gaz, son prix prend l’ascenseur et atteint parfois le double de sa valeur. Parfois, elle est cédée à 300, voire 400 DA la bouteille. Dans bien des cas, celle-ci demeure introuvable. À El-Mokrani, la population du chef-lieu communal vient tout récemment de bénéficier de l’approvisionnement en gaz naturel, pendant que le reste des localités de cette commune, à l’instar du village de Tizi Guellef, pour ne citer que celui-ci, attendent toujours l’arrivée de la fameuse ressource. Les habitants de ces villages, les plus populeux de la commune, demeurent dans l’expectative et attendent impatiemment ce projet de raccordement, qui leur tient vraiment à cœur. « Les responsables locaux sont au courant de nos souffrances et de nos maux. On a, à maintes reprises, adressé plusieurs requêtes pour réclamer le raccordement de la commune au gaz de ville, mais à ce jour, toutes leurs promesses sont restées vaines. Nous continuons à endurer le calvaire dans nos villages ! », se désole l’un des villageois. Toutefois, une source proche des services de la mairie d’El-Mokrani nous apprend qu’une étude technique de raccordement au réseau du gaz de ville est finalisée, pour les villages de Tizi Guellef et Tala.Tous les deux situés au nord du chef-lieu communal. Notre source parle d’un taux de pénétration allant jusqu’à 80% à l’horizon 2014, pour l’ensemble de la commune. Les villageois devront ainsi, prendre leur mal en patiente, en attendant de voir un jour l’arrivée de cette précieuse énergie vers leurs foyers.
Oussama. K