«Ma présence ici a été effective grâce à M. Benguettaf, un ami de longue date, et les contacts avec la direction de la culture de Tizi-Ouzou furent très faciles et concluants. Je vis par et pour le théâtre, c’est mon oxygène. Evidemment, pour en arriver là il fallait travailler dur et persévérer dans ses travaux. Pour ce qui est de la région de la Kabylie, j’ai une petite idée surtout sa musique. Cette formation me permettra d‘avoir plus de données sur le 4ème art kabyle. J’ai suivi un spectacle de Fouzia Aït El Hadj, quand elle était directrice du théâtre Kateb Yacine, sur la pièce de Molière qui était magnifique et où les comédiens étaient à la hauteur. C’est pour la 7ème fois que je viens en Algérie, j’ai déjà fait Annaba, Alger et Béjaïa, entre autres. A travers mes voyages et mes contacts avec les jeunes, j’ai constaté que les jeunes Algériens sont pleins de bonne volonté pour le théâtre. J’ai découvert de bons comédiens et artistes. Il faut avouer que le comédien, qu’on le veuille ou non, est le moteur du théâtre. En plus des objectifs de cette formation, durant laquelle je connaîtrai les comédiens, j’envisage de monter une pièce de théâtre, dans le cadre d’une collaboration entre le théâtre Enass et le théâtre régional Kateb Yacine de Tizi- Ouzou.
Propos recueillis par A. T.