La Dépêche de Kabylie : Avec quel état d’esprit avez-vous retrouvé l’APC de Seddouk, après une longue absence ?
Djamel Tigrine : D’abord, je suis content de retrouver l’APC de Seddouk après huit ans d’absence. J’ai constaté beaucoup de changements à Seddouk, une commune dont le développement est perceptible mais qui a aussi son lot de problèmes, et pas des moindres. Une partie des foyers ne sont pas alimentés en gaz naturel, des pénuries d’eau, des cités où les citoyens marchent encore sur de la gadoue… Nous aurons du pain sur la planche pour redresser la situation. Mais avant on mettra en place l’exécutif que je m’accorde une semaine pour le présenter.
Beaucoup de projets restent en souffrance depuis de longues années, allez-vous les relancer ?
Il est hâtif de parler du bilan de l’APC précédente, du fait qu’il n’y a pas eu de passation entre mon prédécesseur et moi.
La ville de Seddouk s’agrandit de plus en plus et certaines cités manquent encore de plusieurs commodités…
Il est bien vrai qu’en matière d’aménagement urbain, on s’est occupés essentiellement de l’ancienne ville, délaissant complètement les cités situées en banlieue.
Je ferai en sorte que tous les quartiers et cités aient leur part de développement. Comme d’ailleurs tous les villages de la commune que je visiterai un à un pour discuter avec les notables qui m’informeront de leurs problèmes.
Le mot de la fin ?
On a inclut dans notre programme de campagne électorale « la gestion participative ». Les gens verront que ce n’est pas un simple slogan, mais une réalité tangible. Désormais, c’est une coalition à trois qui gérera l’APC. Nous sommes prêts à travailler avec les élus des autres partis, ceux qui viendront avec l’esprit de travailler et de servir. Main dans la main, nous réussirons dans notre mission. Le défi à relever est certes difficile, mais pas impossible.
Interview réalisée par L. Beddar