En 2004, 250 000 personnes sont mortes dans des catastrophes naturelles

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A l’occasion de la présentation de la 13e édition du rapport sur les catastrophes dans le monde en 2005, le Croissant-Rouge algérien et le bureau de l’Afrique du Nord de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont organisé, hier, à l’hôtel El Aurassi, une matinée d’études sur le rôle de l’information dans la gestion des désastres, sous le patronage de M. Djelloul Baghli, président du Croissant-Rouge algérien, Djamel Ould Abbès, ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale et Mme Anne Leclerc, chef de la délégation régionale de la Fédération internationale de la société de la Croix-Rouge.Ce rapport est publié annuellement depuis 1993 sur les catastrophes dans le monde. Publié par la Fédération internationale, il a contribué de façon notable à renforcer la prise en charge de la conscience de préparation aux catastrophes et d’assistance.Dans ce cadre, quatre thèmes ont été présentés, à savoir le système d’alerte, les systèmes d’information et l’organisation dans les secours, le rôle des médias dans la mobilisation des ressources et la sensibilisation des populations.Selon les statistiques établies par la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FISCR), en 2004, environ 250 000 personnes ont trouvé la mort et 146 millions d’autres ont été déplacées vers d’autres régions dans le monde, à cause des catastrophes naturelles.Dans ce cadre, la responsable de la FISCR a déclaré que « 145 milliards de dollars ont été déboursés dans les désastres, et depuis 1999 il a été enregistré sept grandes catastrophes naturelles dans le monde”, avant d’ajouter que « cette année, le rapport sur les catastrophes dans le monde se penche sur la qualité de la communication entre dispensateurs et bénéficiaires de l’assistance, et sur ce qui en résulte pour les personnes vulnérables ».La même intervenante a insisté également sur l’information et la communication entre les organismes d’assistance et les communautés frappées par les catastrophes, qui demeurent très médiocres.Enfin, les recommandations établies en vue d’améliorer la communication entre les organismes d’assistance et les bénéficiaires sont : reconnaître que l’information constitue en soi une réponse aux situations de catastrophe, sensibiliser les représentants des médias, les bailleurs de fonds et le grand public aux crises négligées, mieux partager les informations issues des évaluations des situations de catastrophe et nouer des partenariats d’échange d’informations avec les autorités locales et les réseaux de la société civile.

B. Nawel

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