Seize (16) locaux commerciaux, réalisés dans le cadre des 100 locaux professionnels entrant dans le programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans la commune d’Ahnif, daïra de M’Chedallah, à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, sont toujours en instance d’attribution.
Réceptionnés depuis plus d’une année, ces locaux à usage commercial, implantés aux abords de la route nationale n° 15, au lieu dit « Douba », à quelques encablures de la sortie ouest du chef- lieu de la commune, sont actuellement fermés. Selon les responsables locaux, la commune ne peut procéder à une quelconque opération d’attribution au profit des jeunes promoteurs à cause du nombre insuffisant de demandeurs. Les dernières informations recueillies auprès de ces mêmes responsables, font état de la réception de seulement huit dossiers. Ce peu d’intérêt constaté chez les jeunes promoteurs d’Ahnif, qui ne semblent pas se presser pour aller déposer leurs dossiers au niveau de la commune pour bénéficier d’un local, s’explique, bien évidement par les carences qui restent perceptibles encore au niveau de ces structures. Ainsi, en dépit de leur réception il y a déjà près d’une année, ces locaux restent à ce jour non raccordés aussi bien au courant électrique qu’au gaz naturel. Ceci est valable pour l’eau potable qui est inexistant. Et c’est principalement pour cette raison que les jeunes promoteurs, et il doit y avoir surement des dizaines dans la commune d’Ahnif, hésitent à entreprendre des démarches auprès de l’APC pour en bénéficier. Il est utile de signaler que depuis ces derniers mois, il est même constaté sur le coté ouest de cette structure une stagnation des eaux usées. Celle-ci serait probablement due au refoulement du réseau d’assainissement situé pas loin de l’emplacement de ces locaux. Les passagers qui fréquentent ce tronçon de la RN 5 routier auront sûrement constaté cette stagnation des eaux usées d’où se dégagent des odeurs nauséabondes. Un état de fait qui ne fait que ternir aussi bien ces bâtisses que leur environnement immédiat. En plus de ces carences constatées, il faut noter que même l’endroit choisi ne semble pas idoine pour l’implantation de pareilles structures, et ce, pour des raisons socio-économique. Implantés loin de l’agglomération, à environs 1.5 km du chef-lieu de la commune, ces locaux ne pourraient attirer une grand clientelle, si ce n’est les éventuels usagers de la RN5. Une contrainte de plus qui fait que les promoteurs ne s’y intéressent pas du tout. Pour bon nombre d’entre eux, l’activité commerciale ne peut être rentable. Les responsables locaux ont expliqué le choix de cet endroit par le manque du foncier au niveau de cette localité. La même contrainte qui semble encore posée pour la réalisation des 80 locaux restants du dit programme au profit des jeunes promoteurs de la commune. Car mal situés, ces locaux ne peuvent contribuer à éradiquer le fléau du chômage qui ne cesse d’augmenter au sein de la frange juvénile.
S. S.