Débuts timides de la campagne électorale

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En dehors des affiches ornant les devantures de sièges de campagne des partis politiques, rien n’indique que l’on est en campagne électorale. Les panneaux publicitaires devant accueillir les photos des candidats restent pour le moment désespérément vides.Des posters représentant Hocine Aït Ahmed font face à ceux de Saïd Saâdi, en plein centre ville. Pour l’heure, les portes des locaux sont ouvertes aux citoyens désireux de s’informer sur le programme électoral au niveau local ainsi que sur les listes de leurs futurs représentants.Les sièges de campagne se ressemblent en ce sens que pour le moment,la seule documentation qu’on y trouve se résume à des articles de presse ou des discours vantant les mérites des leaders politiques.Tous ne jurent que par la victoire des leurs. Ceux que nous avons approchés promettent tous de faire table rase du passé et de faire mieux que leurs prédécesseurs. Les troupes se mobilisent en vue de ratisser le plus de voix possible, lors du prochain scrutin. Cependant, il est navrant de constater que certains partis ne maîtrisent pas leurs militants qui deviennent de plus en plus agressifs à mesure que la campagne avance. Pourtant, tous (les partis) prônent la non violence. Il serait navrant qu’elle (la violence) vienne d’eux ou de leurs ouailles. Il devraient faire un effort de sensibilisation envers ceux qui risquent de créer des situations dangereuses. Des militants de partis en sont venus aux mains, ce dimanche matin, et le pire a été évité grâce aux gens présents sur les lieux. Nous ne sommes qu’au début de la campagne. Qu’en sera-t-il alors, si un problème de timing venait à surgir. La place de Aïn El Hammam est devenue une bombe à retardement qu’il faut désamorcer sans tarder. Le fait que les quatre QG de campagne y soient concentrés peut être une source de désagréments. Tout le monde s’y rassemble, chaque matin, qu’il soient simples citoyens ou militants. Les éternels rivaux (politiquement s’entend) continuent à s’observer en chiens de faïence. Ils devraient s’atteler, plutôt, à présenter à la population un programme à même de sortir Michelet, du marasme dans lequel il est plongé, depuis des décennies. Ce n’est pas de palabres d’inconscients qui transforment la rue en ring dont Michelet a besoin.

Nacer Benzekri

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