Le pacte d’actionnaires signé entre la Société nationale des véhicules industriels (SNVI),le Fonds national d’investissement (FNI) et le constructeur français Renault prévoit la fabrication de 75.000 unités par an (15 véhicules/heure).
«Le volume annuel de production de l’usine commencera à 25 000 véhicules par an, pour augmenter dans une deuxième phase à 75 000 véhicules et au-delà à moyen terme », a fait savoir, le ministère de l’industrie, de la PME, et de la promotion de l’investissement, par le biais d’un communiqué. En précisant que l’usine de production de véhicules Automobiles du groupe Renault sera implantée à Oued Tlelat, au sud-ouest d’Oran. Selon le ministre le choix de ce site est justifié par ses atouts pour le projet notamment sa main-d’œuvre qualifiée, sa proximité du port d’Oran, son infrastructure industrielle et logistique ainsi que son réseau autoroutier, de chemin de fer et de TIC. La production sera adaptée en fonction de l’évolution du marché. « L’intégration locale des véhicules évoluera, également, de manière progressive pour développer la filière automobile en Algérie, en vue d’atteindre 42% à moyen terme », lit-on dans le même communiqué. En ajoutant que cette intégration sera atteinte grâce aux investissements communs (partie algérienne et Renault), qui seront réalisés à l’intérieur de l’usine, « mais aussi à l’extérieur à travers, notamment, la mise en place et le développement d’un tissu de petites et moyennes entreprises avec le concours et l’expertise de Renault », a noté la même source. A retenir que ce processus de modernisation est de mise à niveau des entreprises algériennes, mené avec l’appui du ministère de l’industrie, a été déjà entamé avec les experts de Renault au niveau des sous-traitants potentiels locaux, se poursuivra encore sur plusieurs années. S’agissant de la formation, le ministère a souligné que c’est la clé du succès de ce projet. En effet, les équipes mixtes partie algérienne et Renault travaillent depuis plusieurs mois à l’identification des programmes de formation et à l’utilisation et le développement, notamment, du centre de formation Tlelat, qui sera dédié spécifiquement aux métiers de l’automobile avec le soutien du ministère.
Samira Saïdj

