L'impasse persiste à Barbacha

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Le nouveau maire, installé par l’alliance des partis RCD, FLN et FFS,  n’a toujours pas rejoint le siège de l’APC qui est resté assiégé par des citoyens soutenant le PST, majoritaire par 39% des voix obtenues lors des suffrages du 29 novembre.

La crise qui secoue l’APC de Barbacha est loin d’arriver au dénouement, et ce, en dépit de l’installation officielle du nouveau maire, M. Ben Medour Mahmoud du RCD, après le second tour du vote des élus de la nouvelle assemblée de cette commune, qui a eu lieu au siège de la wilaya et qui a été marqué par l’absence des six élus du Parti Socialiste des Travailleurs (PST). Ce nouveau maire, installé par l’alliance des partis RCD, FLN et FFS,  n’a toujours pas rejoint le siège de l’APC qui est resté assiégé par des citoyens soutenant le PST, majoritaire par 39% des voix obtenues lors des suffrages du 29 novembre. Pour rappel, le candidat PST au poste de P/APC est le maire sortant, M. Akrour Mohand Sadek, qui n’a pas obtenu la majorité des voix des élus à la nouvelle assemblée, même soutenu par un grand nombre de citoyens. Ces derniers n’ont pas lâché prise en menant une série d’actions de contestation contre la loi électorale et de soutien au candidat de l’extrême gauche, en procédant à la fermeture du siège de daïra et celui de l’APC, comme ils sont passé à des démonstrations de force  pour revendiquer ce qu’ils appellent « la légitimité populaire ».    

A cet effet, un grand meeting a eu lieu, avant-hier, vendredi, à la placette du chef-lieu, où les sympathisants du PST, qui se sont organisés en comités de villages, campent sur leur position, celle de s’opposer à l’installation du maire RCD et ont décidé de mener des actions de rue « jusqu’à l’annulation de cette installation ». De son côté Mohand Sadek Akrour est revenu sur les raisons  du rejet par son parti (PST) du bloc formé par l’alliance des trois formations politiques, FFS, FLN et RCD, évoquant « un complot » contre sa personne « orchestré par une clique qui cherche à brader les biens de la commune ». En somme, entre la « légitimité » du maire RCD, installé selon la loi, mais qui reste « indésirable » aux yeux des contestataires et la mauvaise posture de l’élu PST, en vis-à-vis de la réglementation, la commune de Barbacha se retrouve dans une impasse totale et le bout du tunnel n’est pas pour demain.

 N. T.

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