Les résidents refusent l’installation d’une antenne relais

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Les habitants du lotissement dit «Social», sis au chef-lieu de la daïra d’Aïn Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, ont manifesté leur refus quant à l’installation, sur le toit d’une villa d’un de leurs voisins au niveau de leur quartier, d’une antenne relais de réseau de téléphonie mobile. En effet, les résidents de ce quartier ont déjà adressé la semaine dernière, une pétition signée par une vingtaine d’habitants aux autorités concernées. Ils estiment que ce genre d’installations est dangereux pour les riverains, notamment, les enfants et les personnes âgées atteintes d’insuffisance cardiaque, respiratoire… «L’installation d’antennes relais au niveau des quartiers résidentiels est strictement interdite par la loi en vigueur, car elles sont porteuses d’un danger avéré pour  la santé publique», affirme Rachid, l’un des signataires de la pétition, qui ajoutera : «Les études des scientifiques prouvent que les ondes électromagnétiques,  émises par  ces antennes, peuvent facilement provoquer des cancers du poumon, de la peau ou du rein». Les habitants précisent, à travers leur requête, que les rayons émis par de telles installations ne sont pas sans risque pour les patients qui portent un pacemaker, comme c’est le cas d’ailleurs d’un habitant du quartier. «Normalement, les responsables concernés devaient réagir en interdisant toute sorte d’installations pouvant porter préjudice aux riverains. Mais, malheureusement, aucun de ces responsables n’a jugé utile de nous répondre», se désole un autre habitant du même quartier. A noter, enfin, que l’installation en question est loin d’être un cas isolé au niveau de la ville d’Aïn Bessam, où des études récentes démontrent que la majorité de ces antennes de télécommunication, soit 90% d’entres elles, sont installées en haut des immeubles ou de villas en plein milieu des quartiers résidentiels. Des appareils qui sont aussi installées sans aucune autorisation préalable des autorités concernées, et donc, d’une manière anarchique et illégale. Ce sont, en effet, les propriétaires des maisons qui s’arrangent individuellement avec les représentants des entreprises de télécommunications, en contrepartie d’une somme d’argent souvent alléchante.  Ainsi, les riverains de ce quartier, à l’image de ceux de l’ensemble de l’agglomération, attendent résolument l’intervention des pouvoirs publics pour mettre un terme à cette prolifération et à ces installations informelles d’antennes de relais téléphoniques.                                          

Oussama. K    

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