Les infirmiers brevetés très remontés à Béjaïa

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Les  paramédicaux, affiliés au syndicat algérien des paramédicaux (SAP), ont entamé hier, une grève de trois jours en guise de protestation contre le mutisme de leur ministère de tutelle. En effet, alors que ces derniers  n’arrêtaient pas de demander l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles, la tutelle n’avait pas jugé utile de prendre en considération leurs revendications. Celles-ci consistent en : l’intégration des infirmiers brevetés dans les dispositions statutaires régissant le corps paramédical, la prise en charge de leur plan de carrière, l’attribution de certaines primes  liées au poste et le respect du cahier des charges se rapportant à la formation paramédicale en système de LMD universitaire. « Nous ne comprenons pas le fait de décider d’augmenter le salaire des aides-soignants et des techniciens, tout en occultant les infirmiers brevetés alors qu’ils appartiennent tous au même corps », dira Rachid A, infirmier à l’EPSP d’Aokas et syndicaliste du SAP. Il ajoutera que la prime de contagion fait aussi partie des principales revendications, au même titre que les promotions dans le corps qui doivent se faire par le biais de formations au profit des plus anciens, donc plus expérimentés. Réuni  en session extraordinaire à Alger, au début du mois, le conseil national du SAP a fait un constat sévère sur l’amalgame entretenu par la tutelle qu’il accuse de vouloir forcer les paramédicaux à recourir à une action de protestation des plus radicales. C’est ainsi que ce conseil syndical a décidé de cette grève de trois jours qui n’est autre que le résultat du ras-le-bol exprimé par la base lors des différentes assemblées générales tenues. Les différentes structures sanitaires de la wilaya étaient, hier,  paralysées par cette grève qu’observent les adhérents du SAP, ces derniers qui, au grand bonheur des patients, assurent néanmoins le service minimum.          

A. Gana

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