Près de 80% de taux de suivi à Tizi-Ouzou

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La grève nationale du personnel paramédical, à laquelle a appelé le Syndicat Algérien des paramédicaux (SPA), a atteint, hier à Tizi-Ouzou, un taux de suivi de 80%. C’est ce qu’ont déclaré les représentants de la section syndicale au niveau de la wilaya.

Cette grève nationale a pour but d’inciter la tutelle à trancher sur des revendications qui demeurent encore en suspens. Ce débrayage a touché le personnel paramédical au niveau des hôpitaux et des polycliniques nationales. Ainsi, et au premier jour de la protestation, au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, le taux de suivi est jugé « satisfaisant », selon les représentants. Il a atteint, selon ces derniers, pas moins de 80%. En effet, et selon M. Tiab, premier représentant du SAP à Tizi-Ouzou, ce taux a été enregistré au niveau du CHU et des autres établissements sis aux périphéries du chef-lieu de la wilaya. Ailleurs, en l’occurrence à Azazga, Draâ Ben Khedda et Draâ El Mizan, le taux de suivi a frôlé les 100 %, selon la même source. A Ouacifs, un taux de 85% de suivi a été enregistré pour la première journée de grève. Enfin, le syndicat du SAP compte continuer son débrayage tout en gardant « le service minimum ». Tôt la matinée d’hier, de nombreux membres de la corporation des paramédicaux se sont regroupés devant la direction du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou. Pour rappel, ce mouvement de grève s’étale, comme annoncé par le Syndicat Algérien des paramédicaux (SAP), sur trois jours. Selon M Tiab, secrétaire général du SAP au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou : « Notre mouvement a été décidé suite au mépris et au silence radio de la tutelle à l’égard notre corporation et à ses revendications ». Par ailleurs, et pour revenir sur les revendications des grévistes, le représentant syndical au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou affirme que la principale exigence de la corporation est « le respect de l’application des dispositions statutaires régissant le corps paramédical, tels que l’intégration des infirmiers brevetés (IB) ». Dans la foulée, l’interlocuteur expliquera que «l’on permet à l’infirmier diplômé d’état de se classer à la catégorie 11 et de devenir infirmier de santé publique (ISP) alors qu’à l’origine il était placé à la 10e catégorie. Chose qui n’est pas du tout permise pour les IB qui sont restés à la 9e, c’est aberrant !». Ceci, en plus d’autres revendications que le SAP n’a pas manqué d’inscrire dans sa plate-forme de revendications destinée à la tutelle. Ainsi, et par ces trois jours de débrayage décrétés au niveau national, les paramédicaux espèrent faire bouger les choses et parvenir à arracher leurs droits auprès de la tutelle. Avec leur action, les paramédicaux ont, pour ainsi dire, compliqué la tâche au niveau du centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou. Hier, de nombreux malades n’ont pas pu se faire prendre en charge et d’autres ayant pris rendez-vous les ont vu annuler.  

 Ch. T. 

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