Ramassage des ordures défaillant

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Les habitants du lotissement dit «social», dans la commune d’Aïn Bessam, se plaignent de la dégradation d’une partie de la route menant vers la cité et de la détérioration de leur cadre de vie. En effet, les résidents de cette cité affirment que cette artère est impraticable sur plusieurs dizaines de mètres, notamment la voie conduisant vers l’hôpital de ville. Il y a quelques semaines, indiquent-ils, «l’entreprise privée qui était chargée des travaux du nouveau réseau d’assainissement, a procédé au bitumage d’un tronçon de la route, mais sans daigner achever les travaux et remettre convenablement en l’état cette route». L’autre problème qui agace les résidents est la défaillance des services de ramassage des ordures. Nos interlocuteurs font savoir que le passage des camions de ramassage n’est pas quotidien et la collecte des déchets irrégulière, ce qui s’est répercuté sur la propreté des lieux et du cadre de vie des citoyens. Des détritus s’amoncellent, depuis plusieurs jours, et jonchent la voie publique, même tout près de la salle de soins du quartier, a-t-on constaté. «Les responsables de la commune sont au courant, puisqu’ils sont déjà venus. Nous avons attiré leur attention sur cette situation», nous dira un homme d’un certain âge. Selon notre interlocuteur, il y a plein de gravas partout. Ces derniers sont générés, en partie, par les travaux de construction entamés par des particuliers. Certains ne prennent pas la peine de nettoyer les lieux afin d’éviter d’importuner les résidants. «Certains ne prennent pas la peine de nettoyer derrière eux, laissant sur place leurs gravas, les jetant carrément sur la voie publique ou dans les espaces verts. Du coup, notre quartier croule sous les restes des matériaux de construction. De leur coté les agents de nettoiement de la commune refusent toujours de ramasser ce genre de déchets». Les responsables locaux sont, ainsi, vivement interpellés par les habitants de ce quartier, pour intervenir en vue d’améliorer le cadre de vie des citoyens et de mettre un terme à leur calvaire qui perdure depuis des mois.            

O. K.

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