Le chef-lieu dans le noir

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Les citoyens du chef-lieu de la commune d’Ahnif, relevant  de la  daïra de M’chedallah, distante d’une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bouira, souffrent de l’absence de l’éclairage public. La situation qui durait déjà depuis plusieurs mois, s’est aggravée, puisque la totalité du réseau de l’éclairage public est défaillant. Il y a quelques temps, quelques lampadaires étaient encore en état de marche. Cet état de fait a conduit à une recrudescence des vols et agressions, comme nous l’ont confié plusieurs citoyens. L’insécurité règne. Ces habitants nous rapporteront le cas d’un éleveur de moutons qui s’est vu voler la totalité de son cheptel, à quelques jours seulement de la fête du sacrifice (Aïd el kebir). Un commerçant a quant à lui été surpris de ne plus retrouver son véhicule utilitaire stationné devant l’entrée de son magasin. Des intrusions nocturnes ont même ciblé de nombreuses maisons, ajoutent nos interlocuteurs. Tout ceci s’ajoute au fait que l’absence d’éclairage public pénalise les citoyens dans leurs déplacements, qui deviennent carrément impossibles dès la fin de la journée, notamment pendant la saison hivernale. L’insécurité plane également sur les voyageurs transitaires qui attendant leurs correspondances au niveau des arrêts de bus, à destination des wilayas limitrophes comme Béjaïa, Sétif ou BBA. Les agressions au niveau de ces arrêts de bus, carrément squattés par les délinquants, sont devenues monnaie courante.                      

S. S.

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