Les cinq familles qui squattaient l’ancien centre de santé depuisprès d’une une année, ont été délogées de leurs abris de fortune, jeudi dernier.
Ces familles s’étaient approprié cette bâtisse immédiatement après l’évacuation du personnel médical et du matériel, suite à sa réforme, prononcée par une commission technique et due a un mouvement de terrain à l’origine d’une dégradation avancée de l’infrastructure durant le mois de février 2012, selon le procès verbal dressé par la dite commission technique. Devant cet état de fait, les responsables du secteur sanitaire ont décidé de récupérer le terrain pour servir d’assiette au projet d’une polyclinique, attribué à la commune de Saharidj depuis 2010. Malheureusement, ces familles ont, aussitôt après le déménagement du personnel du centre de santé occupé l’édifice bloquant ainsi le démarrage dudit projet et en exposant leurs enfants a un danger imminent, dans cette bâtisse qui menaçait de s’effondrer à tout moment. Les responsables de la santé n’avaient d’autres choix que d’avoir recours à la justice pour récupérer le terrain. Ce n’est qu’une année plus tard que la justice a tranché dans cette affaire par un verdict qui a ordonné l’expulsion des indus-occupants. Un jugement exécuté jeudi passé après l’avis d’expulsion qui leur a été notifié par un huissier de justice et qui est passé à l’exécution du jugement après expiration du délai d’expulsion. Reste à espérer, maintenant que le terrain a été libéré que les services de la santé lanceront rapidement les travaux du projet de cette polyclinique, d’abord pour empêcher d’autres squatteurs de s’installer dans la bâtisse, et ensuite pour mettre fin au calvaire des malades qui sont reçus dans une aile de la bibliothèque communale où a été provisoirement aménagé le centre de santé réduit à l’heure actuelle au statut de simple salle de soins, en l’absence de toute commodité pour une population avoisinant les 10 000 habitants.
Oulaid Soualah