A propos du prétendu contrat de la JSK avec Adidas

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Décidément, à la JSK, quand on fait une gaffe, on ne tente pas de se corriger. On verse dans l’insulte et le ridicule qui ne tue pas. Sinon, comment expliquer la réaction de la prétendue direction, composée à majorité d’actionnaires à 10 000 DA, qui, toute honte bue, trouve que la JS Kabylie qui joue avec une tenue panachée un match de 1/16 de finale de la coupe d’Algérie relève d’un « fait banal » ? Ah bon ??? Décidément, le moins que l’on puisse dire, tout de go, c’est que les auteurs de cette réplique sont inconscients de la grandeur de ce club, à la tête duquel un malheureux hasard les a propulsés. Ainsi donc, si la JSK n’a pas évolué avec une tenue correcte d’une même marque, c’est parce qu’on n’a pu floquer, durant toute la nuit du jeudi à vendredi, que les maillots… C’est l’explication donnée par le site du club ! Oui oui, le site officiel du club. Mais franchement, de qui se moque-t-on ? Toute une nuit pour floquer 25 maillots ? Et puis, les amoureux du club n’ont pas besoin d’explications, aussi convaincantes soient-elles, pour expliquer cette mascarade… Car c’est là un autre triomphe, à l’envers, de l’équipe dirigeante actuelle qui a rajouté une couche au palmarès déshonorant qu’elle fait subir au club. Après avoir perdu par 7 buts à 1, joué deux années de suite la relégation jusqu’aux ultimes journées du championnat, les voilà qui habillent le club tel ce fonctionnaire d’une équipe occasionnelle affiliée au championnat « sport et travail » qui, au coup de sifflet final du précédent match, se précipite chez des collègues, qui pour lui filer un short, qui pour lui filer des baskets… Venons-en à cette histoire de « contrat avec Adidas via City Sport » ! Mais c’est quoi ça ? « Adidas via City Sport » ??? Là c’est vraiment osé ! Ça rappelle cette parade en dérision de Fellag, qui évoque ceux qui touchent le fond et, à défaut de remonter, creusent… Mais ça n’existe nulle part ailleurs, messieurs, de signer avec quelqu’un via un autre ! « On a un programme suffisamment chargé pour envisager éventuellement un projet qui, au préalable, n’a pas été sujet à une préparation suffisante. Pour nous, la mise en place d’un projet nécessite au moins une période pour mûrir ce que sera l’engagement. Et si ça devait se concrétiser, cela ne peut intervenir qu’en début d’exercice, jamais en cours. Ce n’est pas dans les mœurs d’Adidas, ni, je pense, des autres grandes marques de faillir à de tels BA BA », c’est la réponse, en vrac, d’un représentant d’Adidas sollicité sur le sujet. Alors chiche, publiez ce prétendu contrat avec Adidas ! Maâlich, floutez les chiffres et faites juste ressortir là où il est question de JSK et d’Adidas… Allez, juste ça ! Mieux ! Et (re)chiche, publiez ne serait-ce qu’un contrat signé entre la JSK et la maison mère City Sport basée à Monaco et dont le P-DG a pour nom Jean Pierre Deschamps, et personne d’autre… A ce moment là on applaudira. Mais c’est là un défi qui vous est impossible à relever, car votre contrat de sponsoring, c’en est un comme en témoigne le logo du partenaire bien visible au centre du maillot, vous l’avez signé avec ce représentant local qui vend de tout, du Adidas, certes, mais aussi des panta-courts, des chemises et des Jeans, comme le font d’autres simples commerçants à Tizi-Ouzou, à Béjaïa ou à Tablat et qui ne se prétendent pas forcément P-DG, mais tout juste commerçants qui n’ont pas eu ce privilège d’être dans le giron amical de l’actuelle direction de la JSK pour conclure une telle affaire.

Rachid B.                  

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