Le RCD sera représenté par Kamal Aïdli, enseignant de son état et le doyen de l’opposition en l’occurrence le FFS par Ayadi Mourad. En plus de ces deux formations, les partis de la coalition (FLN, RND) ne sont pas en reste et le parti de Louisa Hanoune (PT) et aussi présent pour la première fois à Sidi Aïch. Par ailleurs, les indépendants sont en force avec trois listes, la plus en vue est celle de docteur Brahiti, ancien maire en 1997 sous les couleurs du RCD.Mais ce qui est remarquable c’est le début timide de cette campagne électorale. A part les permanences des différents candidats qui vivent ces jours-ci au rythme des élections où les préparations ont atteint leur paroxysme, pas d’engouement populaire au cours de cette première semaine et les gens préfèrent vaquer à leur tâches quotidiennes. La démobilisation est apparente au point où les sites d’affichage sont à moitié vides et semble qu’ils ne donnent pas d’importance à cette forme de propagande du moins en ce début de campagne. Ici dans les petites villes, les campagnes électorales d’envergure cèdent la place à des campagnes de proximité où les candidats préférés les lieux les plus prisés par les populations telles que les cafés maures qui ont devenus des lieux propices pour les différents candidats qui tentent de convaincre les gens afin d’arracher le maximum de voix, d’ailleurs il y a des cafés connus pour être le fief d’un tel ou tel candidat.Néanmoins, les jours qui viennent s’annoncent très chauds et même déterminants pour les différentes listes qui vont jeter tout leur poids afin de peser lourdement sur la scène politique à Sidi Aïch et s’efforcer de renverser la balance en leur faveur.A Sidi Aïch, comme un peu partout dans cette région, il y a deux catégories d’électeurs, ceux qui votent pour les hommes et pas pour les programmes, dans ce cas la notoriété et la réputation des différents postulants joue un rôle important dans le choix des électeurs. Selon certains citoyens les programmes d’avant le scrutin sont différents de ceux d’après et les gens ne croient plus aux promesses car tout simplement ils veulent du concret d’autres par contre, ils y a ceux qui sont toujours fidèles à leurs appartenance partisane et tiennent dur comme fer à leurs idées, sans chercher à savoir quoi que ce soit sur la personne présente, et entre les deux, il y a ceux qui affichent une indifférence totale à ce rendez-vous électoral.
Karima Rili