La nouvelle APC d’Amizour, issue du scrutin du 29 novembre dernier, vient d’adopter à l’unanimité au cours de sa première délibération ayant eu lieu le 17 décembre, un code d’éthique de l’élu, une première du genre visant à instaurer une charte communale. C’est, en quelque sorte, un règlement intérieur et un code d’honneur énonçant sept principes devant caractériser la conduite des élus dans l’exercice de leur mandat et dans la gestion des affaires de la collectivité. Ce code d’éthique qui a été entériné par 12 élus sur les 19 composant la présente assemblée, avait été présenté au public, lors de la campagne électorale, par les candidats du FFS. Cette formation politique a pris les rênes de la commune, après une alliance contractée avec les élus indépendants pour couper l’herbe sous les pieds au FLN. Le texte en question présente sept commandements que chaque élu est tenu de respecter durant son mandat. Il s’agit d’éviter toute surenchère démagogique ou fausse promesse, de ne ménager aucun effort pour la réalisation des objectifs tracés dans leur programme, de proscrire tout favoritisme ou passe-droit de quelque nature que ce soit, de s’attacher à donner un plein sens à l’exigence d’équité et de dignité humaine dans la mise en œuvre des actions de solidarité inscrites dans leur programme, de se tenir à l’écoute des préoccupations de l’ensemble des citoyens et faire aboutir toute revendication légitime et réalisable, de rendre compte régulièrement aux citoyens de l’état d’avancement de la réalisation des objectifs du programme, et, en fin, de faire en sorte que l’élu et l’administration soient au service des citoyens et non l’inverse. Ces commandements forment des balises et des lignes rouges à ne pas franchir, afin d’éviter tout dérapage dans la gestion des affaires de la municipalité. Une initiative qui mérite réflexion et suivi.
Nadir Touati