Le parc immobilier se conforte de plus en plus à Tizi Ghenif. Mais la crise du logement est loin d’être réglée, lorsqu’on sait qu’il y a une forte demande d’un côté et l’exode rural de l’autre.Aujourd’hui, dans cette ville qui prend de l’ampleur, plus de soixante unités demeurent squattées. Cependant, il y a lieu de signaler d’abord le programme de résorption de l’habitat précaire qui règlera définitivement la situation des cités bidonvilles. Il s’agit des cités Gendarmerie, HLM, stade Sept Maisons et VAS à Adila.Pour l’année en cours, il est attendu le lancement de 50 logements sociaux participatifs LSP. D’ailleurs, pour ce dernier projet, les demandeurs commencent à s’inquiéter à cause du retard accusé par l’agence foncière de Draâ El Mizan, promoteur immobilier. Pour en savoir plus sur d’éventuelles inscriptions dans ce domaine, on a appris qu’un programme de réalisation de soixante logements est accordé pour cette municipalité. Les autorités de cette dernière sont décidées à veiller au lancement de ce projet.«Il ne faut pas laisser tant de projets à la traîne. Nos concitoyens sont dans le besoin. Leur réalisation participera au développement de notre commune», nous a confié le P/APC.M. Amar Chikh en profitera pour parler au sujet des élus contestataires ayant demandé son départ. «En tout cas, notre gestion est saine, et nous sommes prêts à rendre des comptes à qui de droit». Cela étant, la population de Tizi Ghenif attend la concrétisation de tels projets qui ne rendront que d’énormes services, notamment à ceux qui attendent leur logement depuis des années.Si ces deux projets sont réalisés dans les délais, ils atténueraient le calvaire de plusieurs familles vivant encore dans des conditions précaires. Il reste le problème des familles recasées depuis1983 à Adila.
Amar Ouramdane