Au moment où le ministère de la santé fait tout un tapage autour de l’importance, voire la nécessité absolue des soins dentaires notamment chez les enfants et redouble des campagnes successives de sensibilisation à travers les structures de la santé tels que les services de la prévention et les cellules de communication, des communes entières sont privées de fauteuils dentaires tandis que d’autres enregistrent une concentration de cabinets dentaires relevant de l’EPSP répartis sur un rayon de moins de 2 Kms. A Saharidj, à cause de la vétusté de l’ancien centre de santé qui a été réformé et le personnel évacué vers une structure provisoire, la population a été privée d’un dentiste depuis une année,après la fermeture du centre de santé en question, menacé par ruine, en février 2012. Ainsi, les patients se retrouve dans l’obligation de se déplacer jusqu’à la polyclinique de M’chedallah, sur une distance de 20 Kms, pour arracher ou soigner une dent. Faute d’une intervention de hauts responsables du secteur de la santé cette situation persisterait encore jusqu’à la construction et la mise en service de la polyclinique promise par le wali en 2009. Pendant ce temps, les citoyens de la commune de Saharidj doivent prendre leur rage de dents en patience, sachant que dans cette commune, il n’existe même pas un cabinet dentaire privé et les arracheurs traditionnels de dents ont disparu depuis belle lurette, soit depuis l’apparition de la santé de proximité.
Oulaid Soualah
