Les travailleurs de la santé publique ne lâchent pas prise. Ces derniers ont, après l’échec de leurs négociations avec les responsables de la tutelle, le 19 décembre dernier, décidé de reprendre la protesta. La Fédération nationale des travailleurs de la santé publique (FNPSP), affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap) a appelé à un débrayage de trois jours, à partir du 28 janvier prochain. Cette action de contestation, souligne le communiqué du Snapap, a été décidée lors par conseil national du FNPSP, qui s’est réuni le 6 janvier dernier.
À souligner que les travailleurs de la santé publique veulent, à travers cette action, protester contre « les promesses mensongères de la tutelle, quant à la prise en charge de la plate-forme des revendications socioprofessionnelles », lit-on dans le même communiqué. Les protestataires dénoncent vigoureusement « la chute du pouvoir d’achat, les restrictions des libertés syndicales et la répression des représentants syndicaux ». Rappelons, toutefois, que ce mouvement de protestation intervient après deux rassemblements de protestation, tenus devant le ministère de la Santé mais qui sont restés sans suite. La plate-forme de revendications des travailleurs de la santé publique affiliés au Snapap tournent autour de « la titularisation de tous les travailleurs contractuels et vacataires, dont le nombre dépasse les 24 000, la révision des lois concernant les corps communs et les ouvriers professionnels, l’augmentation et la généralisation de la prime de zone à toutes les wilayas du sud et son calcul selon le salaire de base actuel et la promotion automatique des fonctionnaires de la santé qui cumulent dix années de service ». La Fédération nationale des travailleurs de la santé publique exige, également, « l’unification du pourcentage des primes et l’indemnité à 40%, ainsi que la révision du statut concernant les aides-soignants, dans le cadre de la promotion et de la formation ». Outre les revendications citées plus haut, le syndicat réclame la révision du statut général de la fonction publique ainsi que le statut particulier des corps communs, des ouvriers professionnels et des chauffeurs.
L. O. Challal