Le prix du repas de l’élève à 35 DA

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Les élèves, leurs parents, les enseignants et les chefs d’établissements du primaire devront se réjouir, en ce début du deuxième trimestre. Le repas de l’élève, qui était assuré par les pouvoirs publics à raison de 30 DA, est désormais relevé à 35 DA, soit une hausse de près de 15 %. L’inspecteur de wilaya des cantines scolaires, M. Malki Hamid, confirmera : « En effet, le coût du repas destiné aux élèves du primaire est relevé à 35 DA, soit 5 dinars d’augmentation. Le bol de lait matinal et le goûter sont également maintenus.  Il faut reconnaître que l’Etat a fait de grands efforts en matière de restauration, puisque l’élève est pris en charge pendant toute la journée. Le matin, les enfants ont droit à un bol de lait dont le prix est de 5 DA, à midi, ils ont droit à un repas dont le prix  vient d’être revu à la hausse (35 DA) et il y a également le goûter qui coûte près de 2,75 DA par enfant. En tout, chaque élève bénéficie de 42,75 DA/jour pour sa restauration. Le taux de couverture en cantines scolaires au niveau de la wilaya a, aujourd’hui, atteint 98%, un chiffre qu’aucune autre wilaya n’a encore atteint». Pour leur part, les directeurs des établissements estiment que cette augmentation est la bienvenue, d’autant plus que les prix des produits de consommation connaissent actuellement une hausse à donner le tournis. Toutefois, pour équilibrer davantage le repas de l’élève, l’Etat doit encore faire des efforts car à cet âge là l’enfant à besoin de se nourrir sainement pour une croissance normale.  Un directeur d’école, que nous avons rencontré du coté de Souk El Tenine, notera : « Il est tout à fait clair que l’Etat fait des efforts pour nourrir gracieusement tous les élèves scolarisés. Cela n’existe nulle part ailleurs.  Néanmoins, pour offrir des repas équilibrés aux apprenants, 35 DA sont à mon sens insuffisants. Les autorités locales sont tenues de faire des efforts, en vue  d’améliorer le repas des enfants.  La restauration scolaire et l’éducation des cadres de demain doivent être l’affaire de tous».                                                                        

Hocine. T.            

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