Le procureur de la République a requis, hier, une peine de 10 ans de prison ferme contre les accusés dans l’affaire du «Port d’Alger», lors du procès en appel au tribunal correctionnel près la cour de Tizi-Ouzou.
Le réquisitoire du procureur de la République, entamé dans la matinée de mardi, ne s’est achevé qu’à 2 h du matin du mercredi. La même peine de dix (10) ans de prison ferme a, ainsi, été requise contre pour chacun des mis en cause. L’affaire a été mise en délibéré et le verdict final ne sera connu que la semaine prochaine. Il y a lieu de rappeler que dans cette affaire, d’ex hauts responsables de l’Entreprise Portuaire d’Alger (EPAL) sont poursuivis, dont, notamment, les deux ex président directeurs généraux. Parmi les accusés, comparaissait aussi le directeur général adjoint en plus d’autres fonctionnaires de l’entreprise. Trois opérateurs privés figurent, aussi, parmi les mis en cause. Ces derniers auraient bénéficié d’avantages injustifiés de la part des responsables, dans le cadre des activités et des services qu’ils effectuaient au sein de l’enceinte portuaire. A noter aussi que les dix accusés, notamment les ex responsables de l’entreprise portuaire d’Alger, sont poursuivis pour les chefs d’inculpation d’« association de malfaiteurs et conclusion de contrats en violation des dispositions de la loi et de la réglementation, pour l’octroi d’avantages injustifiés à autrui et octroi d’exonérations d’impôts ». Il y a lieu de rappeler que cette même affaire a déjà été traitée par la cour d’appel d’Alger le 19 juin 2011 qui avait revu à la hausse les peines déjà prononcées le 27 avril dernier par le tribunal de première instance de Sidi M’Hamed. L’ex président directeur général du port d’Alger, A. B., et l’ancien directeur d’exploitation et d’organisation du port, Z. A., avaient, pour rappel, écopé de 6 ans de prison ferme. Le second ex président directeur général, F. A., écopera, lui , d’une peine de 4 ans de prison ferme.
T. Ch.

