Un prix d’honneur pour Zedek Mouloud

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Après avoir honoré Lounis Aït Menguellat, en 2012, en lui décernant le prix de la chanson kabyle, Radio Plurielle de Lyon récidive, cette année, en attribuant le même prix à un autre chantre de la scène artistique kabyle.

Il s’agit de Zedek Mouloud, qui sera donc à honoré par cette chaîne radiophonique au mois d’avril prochain. L’information nous a été confirmée par un des animateurs de la radio, Mohand Amaloul en l’occurrence, que nous avons rencontré récemment alors qu’il était en tournée pour un reportage en Kabylie à l’occasion de Yennayer. « Le prix Radio plurielle sera dédé cette année, à Mouloud Zedek », nous a-t-il déclaré en substance, précisant que le choix du chanteur revient aux éditeurs de la radio. Mohand Amaloul ne tarit pas d’éloges, de son côté sur Mouloud Zedek. « C’est l’un des meilleurs artistes kabyles. Zedek mérite tous les égards. Il a beaucoup donné pour la chanson kabyle d’une manière générale. En tant qu’artiste, il possède tout d’un chanteur hors pair. Il a, d’abord, cette force de verbe. Ses textes ont une valeur sociale sûre. Zedek, qui est également un musicien et compositeur racé chante la réalité que vit la société kabyle quotidiennement », estime notre interlocuteur, ajoutant que le dernier album de Zedek est tout simplement un chef d’œuvre sur tous les plans. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Mohand Amaloul est originaire du village Afir dans la commune de Boudjima à Tizi-Ouzou, c’est un membre actif du mouvement associatif, il est le président de l’association Lyonnaise «Thilleli ». Il a  travaillé pendant presque 10 ans à Berbère TV, qu’il a rejoint en décembre 1999 et qu’il a quitté en 2008 pour des raisons professionnelles. Il est également animateur de l’émission  «patrimoine et tradition» de Radio Plurielle de Lyon. Une émission qui fêtera bientôt 24 ans de longévité. Abordant Yennayer, occasion pour laquelle il s’est rendu à Tizi-Ouzou, lui qui vit en France, l’enfant de Boudjima estime qu’il est temps de passer à autre chose que le folklore et Imensi (diner), offert pour célébrer l’événement.  « Vous savez, en Europe, le 24 décembre, on allume tous des bougies pour marquer l’événement. J’aurais aimé que ça soit le cas également pour nous. C’est ainsi que nos enfant sauront ce qu’est Yennayer réellement», dira-t-il. Pour Mohand Amamoul, en fait, beaucoup d’enfants et de jeunes ne savent pas exactement ce que signifie Yennayer. « Il faudra passer à une vitesse supérieure dans les célébrations. Organiser des conférences, peut constituer une solution», estime également l’animateur de Radio plurielle. 

M.O.B.

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