«Le départ d’Aït Ahmed est une décision souveraine»

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«Le FFS est stable et ne vie aucun mouvement de redressement ou de dissidence». C’est en ces termes que le premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Ali Laskri, a tenu a rassurer les élus de la wilaya de Tizi-Ouzou lors de la rencontre régionale qui les a regroupés, hier, à la Maison de la culture Mouloud Mammeri. Ali Laskri, qui s’est longuement étalé sur la situation que vit le parti, notamment le mouvement de fronde enclenché par certaines anciennes figures du FFS, qualifiera ces agissements d’« attaques venues de l’extérieur » ajoutant que « leurs auteurs ne sont pas des militants du parti et leur mouvement n’est pas structuré. Ils étaient au sein du parti et se sont fait radiés ». Dans le même sillage, et afin de répondre à de ces derniers, le premier secrétaire du plus vieux parti d’opposition affirmera que la décision d’Aït Ahmed de ne pas se représenter pour la présidence du parti « est une décision souveraine ». Ceci, comme pour nier les accusations des ex cadres et militants du parti, qui affirment que le leader du FFS a été forcé à la démission. Ali Laskri dira, d’ailleurs, qu’Aït Ahmed n’a jamais démissionné. « Hocine Aït Ahmed est le président du parti et il le restera jusqu’au 5e congrès que lui-même à décider de convoquer pour le deuxième trimestre de l’année en cours. Aït Ahmed n’a pas démissionner et tout va se faire avec lui, jusqu’au dernier jour du Congrès national », dira-t-il. Tout en qualifiant les dires de certains ex militants, imputant le départ d’Aït Ahmed à la direction nationale actuelle, d’« actes non isolés qui apparaissent à chaque succès qu’enregistre le parti », Laskri dira : « Qu’elle est la valeur qu’on veut donner à Si L’Hocine en disant que cet homme, qui a derrière lui plus de 70 ans de militantisme et qui a rejoint le maquis à 16ans, a été poussé à la démission par la direction nationale ? C’est grave et honteux !» Ne voulant pas « spéculer sur cette question », comme il a d’ailleurs tenu à le souligner à maintes reprises, le premier secrétaire national du FFS déclarera, quand même, que « les rencontres des ex militants du FFS n’ont rien à voir avec notre parti ». Il dira, comme pour s’adresser à ces ex militants que « le Front des Forces Socialistes vous a enlevé la couverture politique. Le FFS vous a radié de ses rangs parce que vous avez refusé de vous conformer à ses statuts». Expliquant que l’une des principales raisons de cette exclusion est « leur refus de payer leurs contributions ». Aussi, et comme pour clore le dossier, et par là même son intervention lors de cette rencontre avec les élus, Ali Laskri dira à l’encontre des ex militants regroupés au sein du Mouvement pour l’Alternative Démocratique : « Le FFS a fait de vous ce que vous êtes. On ne vous pardonnera pas».  Outre celle Ali Laskri, les interventions des militants ont permis de relever les prises de position du parti concernant certains projets de loi. C’est le cas d’ailleurs du texte de loi sur les hydrocarbures dont le FFS s’abstient de débattre « étant donné que les préoccupations sont ailleurs », affirme-t-on.  La rencontre, hier, des élus régionaux du Front des Forces Socialistes été l’occasion de rappeler les résultats que le parti a enregistrés lors des dernières élections locales. Des résultats qui ont permis, selon le secrétaire national, « de consolider la place du FFS dans la wilaya de Tizi-Ouzou », avec notamment les victoires acquises dans plusieurs communes, mais aussi à l’APW, ainsi que l’élection d’un Sénateur, se réjouira Ali Laskri.    

T. Ch.

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