La Centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar a établi un chiffre d’affaires de 8,3 milliards DA en 2012, a affirmé hier, dans une conférence de presse tenue à Alger, Alain Roland, président de la société des centres commerciaux d’Algérie. Depuis son inauguration, le Centre connaît un engouement important de la part des visiteurs dont le nombre est estimé à 6,2 millions, en 2012, contre 5,5 millions en 2011, soit une augmentation de 12%.
L’heure était, hier, au bilan. « Deux ans après son inauguration, le centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar affiche des résultats réjouissants et continue de s’imposer comme une destination privilégiée des algérois », s’est félicité le président de la société des centres commerciaux d’Algérie. Ce centre commercial, selon la même source, promet des nouveautés pour cette année en cours. « Plusieurs demandes d’implantation de marques internationales de renom se sont concrétisées en 2012 et vont aboutir en 2013 par l’arrivée de nouvelles enseignes », a souligné Alain Roland, qui ajoute qu’« il s’agit des quatre enseignes internationales, Célio (prêt-à-porter et accessoires), Alain Aflellou (Lunetterie et optique), en mois de mars prochain, puis Mango Touch et Zara, respectivement en avril et août de l’année en cours ». Ces enseignes, selon lui, devraient être rejointes, fin 2013, par IAM et d’autres marques phares du groupe Inditex, propriétaire de Zara, et également par un Fitness. En terme de nouveauté pour 2013, « le centre accueillera, notamment, une exposition et un salon d’horlogerie suisse », a encore indiqué Alain Roland. Sur un autre volet, ce dernier a déclaré que « nous sommes en phase d’étude en vue de lancer un projet à l’ouest d’Alger ». Roland n’a pas caché son ambition à lancer d’autres projets dans d’autres wilayas, notamment Annaba, Sétif et Constantine. Interrogé sur l’ouverture de salles de Cinéma dans ce centre, le conférencier a répondu : « Je ne désespère pas que des salles de Cinéma soient ouvertes dans le centre, mais cela ne dépend pas seulement de nous, il faut l’autorisation du ministère de la Culture ».
S’agissant, en outre, de la hausse des prix appliqués par les locataires du centre, M. Roland dira que « nous ne sommes pas responsables des prix de certains produits pratiqués par nos locataires, et nous n’avons pas eu de réclamations de la part des consommateurs à ce jour ».
Pour sa part, M. Jean Rizk, directeur général de la Société des centres commerciaux d’Algérie, a fait savoir que « le chiffre d’affaires du centre est constitué à 60% d’acteurs locaux et à 40% d’acteurs étrangers ».
L.O. CH.
