«Aït Ahmed voulait partir depuis longtemps»

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La Dépêche de Kabylie : Tout d’abord, actualité oblige, quel est votre avis sur la situation au Mali et à In Amenas ?

Ali Laskri : Nous avons déjà fait une déclaration en ce sens et notre président avait averti, préalablement, qu’une guerre pouvait entrainer notre pays vers la déstabilisation. La diplomatie algérienne est trop faible. 

Mais sinon, au FFS, les démissions ne semblent pas s’estomper ?

Ceux qui déclarent avoir démissionné collectivement ont été exclus, pour les uns, et se sont retirés du FFS depuis longtemps, pour d’autres. L’un d’entre eux a été député de notre formation entre 1997 et 2002, mais n’a jamais accepté d’être militant encarté et ceci pour ne pas payer la quote-part de 30% exigée par le parti, se cachant derrière le mouvement associatif auquel il se déclarait appartenir, et aujourd’hui, il demande sa carte de militant. 

Ait Ahmed a-t-il été vraiment poussé à partir comme le suggèrent certaines voix discordantes au FFS ? 

Il voulait partir depuis longtemps déjà mais il a préféré rester jusqu’au prochain congrès. On ne peut pas pousser le fondateur du parti, qui a 70 années de militantisme politique à son actif, à la démission.

Avez-vous fixé la date du 5e congrès ? 

Le Conseil national du parti, qui se réunira très prochainement, installera la commission de préparation du congrès et fixera la date de sa tenue. Celle-ci ne saurait dépasser la fin de ce premier semestre de l’année. 

Allez-vous présenter votre candidature pour succéder à Ait Ahmed ? 

On n’est pas encore arrivé au stade des dépôts de candidatures.  

 Entretien réalisé par A. Gana 

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