Les hommes les plus «tentés»

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Elles sont 53 personnes à s’être donné la mort par pendaison au cours de l’année 2012, selon la protection civile locale. Il s’agit, dit-on, de 48 hommes et de 5 femmes ayant été retrouvés par des proches, et dont les corps ont été transférés par les éléments de la protection civile, lors de l’année dernière, vers les centres hospitaliers. La protection civile fait part, par ailleurs, de 31 autres interventions pour tentatives et menaces de suicides recensées à travers la wilaya. Ces cas concernent des hommes, des femmes et même des enfants, dont certains ont fait objet de récidives. Les différentes interventions des services de la protection civile ont du reste sensiblement augmenté. En effet, l’année dernière, les éléments de la protection civile ont dû intervenir, dans 16 334 cas différents. En 2012, leurs sorties sur le terrain ont presque doublé. En hausse de 27%, les interventions de la protection civile, recensées pour la même période, sont de 20 729. Par nature des interventions, près de la moitié de ces interventions ont eu lieu pour l’évacuation et le secours de personnes avec 10 359 cas enregistrés, soit une hausse de plus de 5% par rapport à l’an dernier. Parmi ces assistances portées aux personnes en dangers, plusieurs ont été pour des sujets victimes d’asphyxies par le gaz. Six décès ont été recensés dans ce chapitre. Dans un autre registre, les équipes de la protection civile on été sollicitées dans 8 873 cas pour l’évacuation de 9 076 malades, suivi de 1 416 secours à des personnes blessées, interventions à travers lesquelles 47 décès ont été enregistrés alors que 1 454 autres personnes ont pu être sauvées. 

La RN12, la route la plus meurtrière

Les autres opérations diverses arrivent en second plan, avec pas moins de 5 838, c’est-à-dire 58% de plus que l’année 2011, lit-on dans le bilan de 2012. Ces dernières englobent 96 interventions pour le transport de cadavres, dont les 53 décédés par pendaison. 84 interventions pour risque d’effondrement durant lesquelles 17 blessés ont été enregistrés, alors que 2 personnes ont trouvé la mort. D’autre part, 41 personnes ont perdu la vie lors d’accident de la circulation sur les différentes routes et chemins de wilaya. Un chiffre en perpétuelle hausse comparé aux années précédentes, notamment à 2011 où les mêmes services ont fait état de 35 morts sur les routes. On constatera, une fois de plus, que la wilaya de Tizi-Ouzou n’est pas du tout épargnée par l’hécatombe sur les routes. Le bilan de la protection civile ne fait que confirmer une réalité déjà bien présente. Les victimes sont 35 hommes, 5 femmes et 3 enfants. La protection civile locale, signale que certains tronçons de routes demeurent les plus dangereux et sur lesquels des accidents surviennent souvent. Des endroits qui ont d’ailleurs été classés « points noirs »  suite au nombre d’accidents qu’ils ont enregistré. Il en ressort du classement des services de la protection civile que les routes nationales ont enregistré pas moins de 719 accidents, dont 502 sur la RN12 avec 37% du nombre total des accidents recensés. Le même document fait part de 334 accidents qui ont eu lieu sur les différents chemins wilayas, 131 sur les chemins communaux et 88 autres sur la rocade sud de la wilaya. La direction de la protection civile a, par ailleurs, mis en exergue certains lieux considérés comme étant des points noirs au niveau de la circulation. Ils sont situés dans les zones semi-urbaines aux périphéries des grandes agglomérations, dont la plus part sont celles traversés par la RN12. Le document cite notamment les lieux dits Boukhalfa, Tazmalt El Kaf, Chamlal, Oued Aïssi dans la commune de Tizi-Ouzou. Le document cite aussi Bouaïd et Toumi dans la commune de Draâ Ben Khedda, Taouit Lakhrif et Abassane dans la localité de Tizi Rached et Chaoufa à Mekla, entre autres endroits visiblement sensibles pour la circulation routière.                      

Ch. T.

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