Le président de la JSMB, Boualem Tiab, a tenu hier un point de presse pour faire une évaluation de la situation dans laquelle se débattent actuellement les Vert et Rouge.
«Tout d’abord, je tiens à vous dire que pas plus loin que ce matin (hier ndlr), Alain Michel est passé dans mon bureau où nous avons longuement discuté des derniers événements qu’a vécus le club. Sa situation financière est désormais assainie, elle consistait en deux salaires et deux primes de matchs impayés, ceci en plus des deux mois de préavis qu’il a encaissés également comme cela était prévu dans son contrat d’engagement. Je vous précise aussi que cet argent lui a été remis de ma propre poche et non pas des caisses du club afin de mettre un terme à cette histoire ». « Il ne s’agit nullement d’un limogeage, mais bel et bien d’un divorce à l’amiable entre les deux parties. Le technicien français m’avait dit que si sa personne posait problème, il se retirerait pour le bien du club, et c’est ce qui a été fait ». l’Italien Solinas, qui se trouve depuis avant-hier soir à Béjaïa, sur invitation de la direction du club, est bien parti pour prendre l’équipe en main et terminer la saison avec les Vert et Rouge, surtout que le conférencier a déclaré lui-même que la JSMB devait en finir au plus vite avec cette question : « après cette conférence de presse, je vais rencontrer Solinas dans mon bureau pour discuter avec lui des modalités de son recrutement et des objectifs qui lui seront assignés, à savoir, le maintien de l’équipe en ligue 1. Si nous trouvons un terrain d’entente, il sera désormais notre prochain entraîneur pour le reste de la saison, c’est-à-dire pour les six prochains mois », a-t-il annoncé. Il ajoutera au sujet des contacts entrepris avec Rabah Saâdane : « C’est vrai que nous l’avons contacté mais il a gentiment refusé en nous disant qu’il aurait accepté avec plaisir de travailler avec nous si nous l’avions sollicité avant le début de la saison. Malgré tout, nous ne désespérons pas de le faire venir à l’issue de cet exercice pour s’occuper principalement du volet de la formation au sein du club ». Sur un autre volet, Boualem Tiab, qui a tenu à tirer la sonnette d’alarme sur la situation financière du club qu’il qualifie de dramatique, envisage carrément de saisir la FAF pour l’informer de la non participation de son équipe au tour préliminaire de la ligue des champions d’Afrique. Et le motif invoqué par M. Tiab est d’ordre financier bien entendu. « Nous ne pouvons faire face à toutes les dépenses inhérentes à cette compétition, en raison de la situation peu reluisante dans laquelle nous nous débattons actuellement. Le club est abandonné à son sort par les actionnaires et nous nous retrouvons dans une situation de blocage », dira le conférencier d’un air dépité.
B. Ouari