Le projet d'évitement se fait désirer

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Il est devenu très pénible de sortir de la ville de Draâ El-Mizan avec ces embouteillages monstres accentués par les pluies torrentielles de ces dernières quarante-huit heures. En effet, les automobilistes ne trouvent plus par où passer pour éviter ces encombrements qui durent toute la journée. De la pompe à essence, sur la route de Boghni, jusqu’au centre-ville sur une distance d’à peine un kilomètre, il faudra prendre son mal en patience, car il faut au moins une demi-heure pour effectuer ce trajet. Pour aller vers Tizi-Gheniff, du côté de l’abattoir, il ne faut pas moins d’une heure de temps. De plus, toutes les petites ruelles qui permettent d’éviter le centre-ville sont, elles aussi, devenues encombrées. A cela, s’ajoute la dégradation de l’axe routier principal de la ville où des nids-de-poule et des crevasses sont apparus en raison du ruissellement des eaux pluviales et du nombre de véhicules de gros tonnage, arrivant de Bouira et chargés de matériaux de construction. En tout cas, c’est un calvaire au quotidien pour les usagers. Du coup, tout le monde se met à penser au projet d’évitement qui devait désengorger la ville. « Ce projet a été lancé en juillet dernier. L’entreprise l’avait bien entamé mais quelques temps après, les travaux ont été arrêtés en raison d’oppositions de propriétaires terriens.  Les travaux ont repris, plus tard, mais leur cadence n’est pas telle que souhaitée. En raison des pluies et du sol argileux et mouvant, il est difficile pour engins d’y pénétrer. La réalisation de cette déviation est la seule solution pour avoir une fluidité de la circulation, car après sa mise en service, les poids lourds ne vont plus transiter par la ville », nous a confié une source proche de ce dossier. En attendant le parachèvement de ce projet de plusieurs milliards de centimes, les automobilistes doivent s’armer de patience.  

  Amar Ouramdane

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